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1789 : Louis XVI réunit les États généraux à Versailles pour s’efforcer de trouver des solutions à la grave crise économique que traverse la France. Les députés du Tiers état, Mirabeau en tête, qui demandaient des réformes, décident de réagir devant le refus du roi de les accorder. Les 17 et 20 juin, avec certains nobles libéraux, ils se proclament « Assemblée nationale » et décident de doter la France d’une constitution. Réunis dans la salle du Jeu de paume à Versailles, les députés prêtent alors serment de ne se séparer qu’une fois ce travail accompli.
Mais suite au renvoi de Necker par le roi, les parisiens en colère et inquiets se rassemblent, déterminés - pour se défendre - à prendre des armes là où elles sont, et ces armes sont à la Bastille…
Plus qu’une révolte, c’est une révolution qui va bouleverser le monde…
Le 26 août, l’Assemblée nationale adopte la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclame la liberté et l’égalité pour tous. Le 3 septembre 1791, la France détient sa première constitution écrite.
Mais devant l’entrée en guerre de l’Autriche et de la Prusse, les révolutionnaires rendent la famille royale responsable, la destituent, et l’enferment au Temple. L’Assemblée est alors remplacée par la Convention qui vote la République. C’est la fin de la royauté en France… et le début de la Terreur.
Jugé et condamné, le roi est guillotiné le 21 janvier 1793, tandis que la Convention laisse le pouvoir à un Comité de salut public qui fait la chasse aux opposants. Robespierre, victime de son système, est guillotiné le 28 juillet 1794. C’est la fin de la Terreur.
Le 22 août 1795, la Convention adopte une nouvelle constitution, approuvée par référendum, fondée sur la séparation des pouvoirs. Le corps législatif est divisé en deux assemblées : le conseil des Cinq-cents (pour les députés) et le conseil des Anciens.
Confronté à de graves difficultés économiques, le régime tombe le 18 brumaire 1799 (9 novembre 1799) suite au coup d’État d’un général brillant et ambitieux : Napoléon Bonaparte.