8e session Grande Commission France-Chine 2017

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La Grande Commission France-Chine a tenu sa 8e session à Pékin le 18 décembre 2017. A cette fin, une délégation parlementaire conduite par M. Buon Tan, président du groupe d'amitié France-Chine, s'est rendue en Chine du 17 au 23 décembre 2017.

La Grande Commission 2017 en bref : 

5 jours, 4 villes : Pékin, Canton, Hong-Kong et Shenzhen.

2 thématiques clés : L’application des accords de Paris sur le changement climatique ; La coopération bilatérale pour le développement de l’Afrique.

Une cinquantaine d’acteurs institutionnels rencontrés dont S.E. M. Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France en Chine, M. Xie Zhenhua, vice-ministre de la réforme et du développement et chef de l’équipe chinoise de négociation sur le changement climatique, M. Chen Zhu, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Chi Wanchun, président du groupe d’amitié Chine-France de l'APN, les représentants de l’Assemblée provinciale du Guangdong, Mme Siv-Leng Chhuor, consule de France à Canton, M. Eric Berti, consul général de Hong-Kong, M. Andrew Leung, président du Conseil législatif de Hong-Kong.

Une dizaine d’entreprises rencontrées ou visitées dont la Banque de Chine, GAC-Sofinco (co-entreprise franco-chinoise spécialisée dans le crédit automobile), Yhang (entreprise chinoise spécialisée dans le secteur des drones), Tencent et Huawei (leaders chinois dans le secteur des nouvelles technologies, du digital et de la ville intelligente).

Une première dans l’histoire de la Grande Commission : le déplacement dans la région de Canton (110 millions d’habitants, 12% du PIB chinois). 

La première Grande Commission France-Chine du quinquennat a été un succès. Elle a permis de créer des liens forts entre les députés français nouvellement élus ou non, et les acteurs institutionnels clés en Chine. Le déplacement à Canton fut particulièrement apprécié par les autorités chinoises qui y ont vu un intérêt marqué de la France pour son poumon économique. Elle a enfin permis de préparer au mieux le déplacement du Président de la République début janvier. = Buon TAN

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La Grande Commission France-Chine, établie en 2008 par les présidents de l’Assemblée nationale française et de l’Assemblée populaire nationale chinoise, a tenu sa 8e session annuelle à Pékin le lundi 18 décembre. C’était la première session depuis le renouvellement de l’Assemblée nationale en juin 2017 ; pour la partie chinoise, en revanche, c’était la dernière session de l’équipe sortante, l’Assemblée populaire nationale devant être renouvelée au mois de mars. 

La délégation française, présidée par M. Buon Tan, député (La République en Marche) de Paris et président du groupe d’amitié France-Chine, était composée de Mmes Anne Genetet (LaREM), Sophie Mette (MoDem), Laetitia Saint-Paul (LaREM) et Agnès Firmin Le Bodo (UDI) ainsi que de MM. Damien Adam (Les Républicains) et Jérôme Lambert (Nouvelle Gauche). La délégation chinoise, présidée par M. Chi Wanchun, président du groupe d’amitié Chine-France, était composée de MM. Wang Qinxi, Li Yang et Chong Quan. Les deux thèmes de discussion qui avaient été choisis étaient les suivants : l’application de l’Accord de Paris sur le changement climatique et la coopération économique bilatérale pour le développement de l’Afrique. La partie chinoise a ajouté à l’ordre du jour de la réunion une présentation des conclusions du 19e Congrès du Parti communiste chinois, qui s’est tenu en octobre 2017. 

Arrivée à Pékin le dimanche 17 décembre, la délégation a été accueillie par l’Ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert, et toute son équipe, pour faire le point sur l’état des relations politiques et économiques bilatérales. La 8e session de la Grande Commission s’est tenue dans la matinée du lundi 18 décembre. La délégation a également rencontré M. Chen Zhu, vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale. L’après-midi, elle a été invitée à dialoguer avec des grandes entreprises chinoises (Banque de Chine, ZTE, Jingdong) implantées en France. Le mardi 19 décembre, la délégation a rencontré M. Xie Zhenhua, vice-ministre de la réforme et du développement et chef de l’équipe chinoise de négociation sur le changement climatique. Puis elle s’est envolée pour Canton, où elle a été accueillie par des représentants de l’Assemblée provinciale du Guangdong. Le mercredi 20 décembre, elle a visité une entreprise chinoise, Yihang, en pointe dans le secteur des drones, puis rencontré la consule de France, Mme Siv-Leng Chhuor, et son équipe ; ensuite, elle a visité une co-entreprise franco-chinoise spécialisée dans le crédit automobile, GAC-Sofinco. En fin d’après-midi, elle a été reçue par le vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire de la province du Guangdong, M. Xu Shaohua. Le jeudi 21 décembre, la délégation s’est rendue à Hong Kong où, après avoir été accueillie par le consul général, M. Éric Berti, et son équipe, elle a rencontré M. Andrew Leung, président du Conseil législatif de Hong Kong, puis a eu un échange avec trois députés de ce territoire. Le vendredi 22 décembre, la délégation a rendu visite à plusieurs entreprises installées à Shenzhen – Tencent, Huawei, Azoya – et s’est entretenue avec des entrepreneurs français qui animent le réseau French Tech. 

A. La 8e session de la Grande Commission et les échanges à Pékin

1. Le développement durable et l’application de l’Accord de Paris 

La Grande Commission a permis de renouveler l’engagement de la France et de la Chine à appliquer l’Accord de Paris et à atteindre les objectifs fixés en matière de lutte contre le changement climatique. Les deux délégations ont convenu du rôle important que doivent tenir les parlements nationaux à cet égard, en veillant à adapter la loi en conséquence, à contrôler l’action du Gouvernement et à évaluer l’efficacité des mesures prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adapter l’économie aux changements climatiques. La délégation française a également rencontré M. Xie Zhenhua, vice-ministre de la réforme et du développement et chef de l’équipe chinoise de négociation sur les changements climatiques (cf. compte rendu en annexe). 

2. La coopération économique bilatérale pour le développement de l’Afrique

Au cours des dernières années, la Chine a considérablement accéléré son programme d’investissement dans les terres, les ressources naturelles et les infrastructures africaines, depuis les terres arables de Madagascar jusqu’aux mines de coltan de la RDC ou au métro d’Addis-Abeba. L’installation à Djibouti d’une base militaire chinoise qui devrait à terme accueillir environ 10 000 soldats – à quelque dix kilomètres de la base militaire américaine – s’inscrit non seulement dans la stratégie d’affirmation de la puissance chinoise sur la scène internationale, mais aussi dans la constitution d’un réseau d’infrastructures civiles et militaires destinées à préserver les intérêts économiques et stratégiques chinois et, plus généralement dans son grand programme de « nouvelles routes de la soie ». De plus, la Chine possède désormais 52 missions diplomatiques de plein exercice en Afrique (contre 49 pour les États-Unis) et participe activement à plusieurs opérations de maintien de la paix de l’ONU (Soudan du Sud, RDC). 

Les deux délégations ont convenu que le développement de l’Afrique devait être une priorité de l’aide au développement, un domaine dans lequel la Chine s’affirme comme l’un des deux premiers donateurs dans le monde, mais aussi des relations économiques et commerciales dans leur ensemble. Mme Laetitia Saint-Paul, rapporteure de la délégation française sur ce thème, a rappelé l’attachement de la partie française à ce que les projets de développement économique en Afrique respectent la souveraineté des pays concernés, mais aussi les droits fondamentaux et les normes sociales et environnementales. 

3. Les suites du 19e Congrès du Parti communiste chinois et le projet de « nouvelles routes de la soie » 

Le 19e Congrès du Parti communiste, qui s’est tenu en octobre, a permis à Xi Jinping de consolider sa place au sommet de l’appareil décisionnaire chinois en inscrivant sa « pensée d’un socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère » dans la Constitution, en renouvelant largement le collège de dirigeants et en y plaçant des alliés loyaux, et en traçant l’ambitieuse feuille de route du Parti communiste qui repose sur l’équilibre suivant : renforcer son contrôle dans tous les domaines de la société tout en s’employant à garantir la prospérité et la hausse du niveau de vie de la population. À court terme, l’objectif est de bâtir une « société de moyenne aisance » ; d’ici à 2049, centenaire de la fondation de la République populaire, l’objectif est d’édifier un « pays socialiste moderne et puissant ». 

Le projet de « nouvelles routes de la soie », lancé en 2013, vise à bâtir et relier des infrastructures économiques et commerciales sur quatre continents (Asie, Europe, Afrique et Océanie). Plus de 65 pays ont déjà pris l’engagement de participer sous une forme ou sous une autre à cette initiative que les autorités chinoises s’emploient inlassablement à présenter comme « gagnante-gagnante ». Pour la Chine, l’objectif est multiple : créer une zone d’échanges économiques et commerciaux en Eurasie pour faire pendant à la zone transatlantique et affirmer le rayonnement de la puissance chinoise, mais aussi employer les immenses réserves de devises dans des placements plus rentables que les placements actuels, ouvrir de nouveaux marchés pour les entreprises chinoises, par exemple dans le secteur ferroviaire à grande vitesse, écouler les excédents de production de ciment, d’acier et d’autres métaux, et renforcer, par l’investissement, la stabilité des pays frontaliers des provinces turbulentes de l’ouest chinois. À ce stade, les premiers grands projets doivent encore se concrétiser et certains pays comme le Pakistan, pourtant allié de la Chine, approchent les investissements chinois qui leur sont proposés avec plus de circonspection. 

B. La province du Guangdong et Hong Kong

Du 19 au 23 décembre, la délégation du groupe d’amitié s’est rendue dans la province du Guangdong, la plus peuplée (plus de 110 millions d’habitants pour une superficie trois fois moins grande que celle de la France) et la plus riche de Chine. Elle représente 12 % du PIB du pays et un quart de ses exportations, et capte environ un quart des investissements directs et des échanges commerciaux avec la France. À son chapelet de villes-ateliers (Foshan, Dongguan) produisant des articles made in China à bas coût se substitue désormais une immense conurbation structurée autour de deux mégalopoles – Canton, 14 millions d’habitants, et Shenzhen, 12 millions, entourées par quelque 23 villes de plus de 3 millions d’habitants – où se bâtit un outil de production à très haute valeur ajoutée de produits innovants (drones et véhicules autonomes, logiciels de réalité virtuelle, commerce en ligne, comme l’a constaté la délégation lors de ses visites). Canton est une ville ancienne et polyvalente mais Shenzhen, qui n’était encore qu’un village de pêcheurs dans les années 1980, enregistre désormais le 3e PIB de Chine après Shanghai et Pékin et s’impose peu à peu, notamment dans le secteur des hautes technologies, comme une métropole plus dynamique et attractive que sa vieille voisine et, surtout, que le territoire de Hong Kong qui, avec Macao en aval de la rivière des Perles, complète cet ensemble urbain, industriel et portuaire de quelque 80 millions d’habitants. 

Le remaniement de l’exécutif chinois suite au 19e Congrès a eu une forte incidence sur le Guangdong – comme sur la province voisine du Fujian. Hu Chunhua, secrétaire du Parti dans le Guangdong et réputé proche de Xi Jinping, ayant fait une grande partie de sa carrière dans des provinces périphériques délicates (Tibet, Mongolie intérieure), dont le nom était souvent cité parmi les successeurs possibles de l’actuel président en 2022, n’a finalement pas été nommé au Comité permanent du Bureau politique du Parti, la plus haute instance dirigeante de la Chine. Il a été remplacé à son poste par Li Xi tandis que le gouvernorat de la province a été confié à Ma Xingrui, premier gouverneur non issu de la province depuis plus de trente ans et également proche de Xi Jinping. Tout semble donc indiquer une reprise en main par le pouvoir central de cette province essentielle à tous égards. 

Environ 2 600 Français sont enregistrés au consulat de Canton, pour l’essentiel des actifs de 25 à 40 ans, la part de contrats locaux augmentant par rapport à celle des contrats d’expatriés. La population de Français installés dans la province devrait sans doute s’établir aux alentours de quatre mille. L’école française de Canton (enseignement primaire et collège) compte 150 élèves et un nombre résiduel de lycéens. En revanche, il n’existe que deux sections françaises abritées dans des écoles américaines à Shenzhen – le coût d’écolage étant très élevé. La création d’une école française fait débat ; étant donné la croissance de la ville et l’importance qu’elle prendra dans les années qui viennent, il semble indispensable de favoriser l’installation d’un établissement français dans la ville. 

Quelque 300 entreprises – y compris des co-entreprises à capitaux majoritairement français – sont implantées dans la province, avec une prépondérance relative de l’industrie mais un net essor des entreprises de services et de technologies. Dans le secteur industriel, le grand projet emblématique est celui de la centrale EPR à Taishan, à l’ouest de Canton : l’autorisation de chargement du combustible a été confirmée lors de la visite en Chine du Président Macron, en janvier 2018, et un deuxième réacteur est prévu pour l’an prochain. 

Dans le secteur des technologies, la délégation a rencontré de jeunes entrepreneurs français qui animent le réseau French Tech à Shenzhen : avec une quarantaine de membres actifs, cette communauté a obtenu le label en 2016 et poursuit son expansion afin d’orienter les start-ups françaises qui se créent ou s’implantent sur place. Shenzhen se caractérise par sa forte capacité à attirer les start-ups déjà amorcées en phase de prototypage, l’innovation ayant souvent été conçue ailleurs mais l’industrialisation bénéficiant du tissu économique très réactif de la ville. De l’avis des animateurs du réseau French Tech, la ville est désormais incontournable pour toute entreprise du secteur, plus encore que la Silicon Valley, et s’affirme comme principal centre de gravité technologique et économique de la région, Hong Kong passant peu à peu au deuxième plan. La délégation a par ailleurs visité les sièges de deux géants du secteur de l’informatique : Huawei et Tencent. 

Dans le secteur des services, la délégation a rencontré à Shenzhen les dirigeants d’une entreprise innovante tournée vers la France : Azoya. Créée en 2013 par deux anciens employés de Huawei, Azoya se spécialise dans le commerce transfrontalier en ligne. Elle emploie environ 200 personnes à Shenzhen et 100 à Chengdu, au Sichuan. Pas encore bénéficiaire malgré un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars, cette société travaille déjà avec plusieurs groupes français (Monnier Frères, BienManger.com, La Redoute) pour le compte desquelles elle crée des sites internet qui leur permettent d’accéder au marché chinois en permettant aux clients d’utiliser les fonctions de paiement les plus courantes en Chine (WeChat, Alipay et autres). Elle assure également la logistique liée au transport aérien des produits et le service après-vente. Ce type d’entreprise permet de faciliter l’entrée de groupes français sur le marché chinois en adaptant sa présentation à la demande. 

Le territoire de Hong Kong

Suite à l’échec du « mouvement des parapluies », et à l’essor subséquent d’un sentiment d’opposition à la Chine, voire d’indépendantisme parmi la jeunesse, le gouvernement local et celui de Pékin ont repris la situation en main, en menant notamment une vigoureuse campagne d’explication à l’opinion hongkongaise de la nouvelle interprétation plus restrictive qu’il convient désormais de faire du principe « un pays, deux systèmes » énoncé par Deng Xiaoping avant la rétrocession : les affaires de Hong Kong relèvent conjointement du gouvernement de Hong Kong, dirigé par Carrie Lam (nommée par Pékin), et de celui de Pékin, étant entendu que les décisions les plus importantes sont prises à Pékin dans la mesure où le gouvernement central a une juridiction complète sur le territoire de Hong Kong. Cette campagne s’est accompagnée d’arrestations (Joshua Wong) et de mesures d’inéligibilité prononcées à l’encontre de candidats aux élections au Parlement du territoire, le Conseil législatif. 

C’est un territoire où la France conduit une politique de coopération culturelle, éducative et scientifique active et où elle suscite un très fort intérêt dans la population, comme en témoigne le French May, le plus grand festival culturel de Hong Kong et l’un des principaux festivals culturels français au monde, ou encore le festival de cinéma organisé par l’Alliance française. D’autre part, la France est présente dans le West Kowloon Cultural District, le plus grand projet d’immobilier culturel du monde lancé par le gouvernement de Hong Kong pour un investissement de 2 milliards d’euros afin de bâtir un certain nombre d’équipement culturels qui manquaient au territoire. C’est dans ce cadre que la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais a conclu une convention de partenariat avec le futur musée d’art contemporain qui permettra de valoriser le savoir-faire muséographique français ; de même la maison de la danse de Lyon a conclu un partenariat avec la future maison de la danse de Kowloon. 

Le français n’est pas une langue prioritaire à Hong Kong, même si l’Alliance française, avec 6 000 apprenants et 12 000 inscrits, est la cinquième Alliance au monde. Le Lycée français international de Hong Kong est l’un des plus grands en Asie avec 2 600 élèves, dont 1 600 dans la filière française et le reste dans la filière internationale. Cependant, suite à la baisse de 10 % de son budget cette année, l’AEFE s’interroge sur le maintien du conventionnement de cet établissement. La France possède néanmoins quelques pépites – le réseau Canopé par exemple – dans un secteur à croissance exponentielle où Hong Kong investit beaucoup : l’enseignement par les nouvelles technologies. Par ailleurs, les partenariats universitaires sont nombreux – de l’ordre de 140 – et l’attractivité des établissements supérieurs français reste assez forte, en particulier les écoles de commerce. Le pôle Pasteur est abrité à la Hong Kong University of Science and Technology (HKUST) a un rayonnement régional. 

Sur le plan macroéconomique, les chiffres sont bons : 3 % de chômage, 38 points de PIB d’excédent budgétaire accumulé et réinvesti dans le sixième fonds souverain du monde, pas de politique monétaire autonome en raison de la parité avec le dollar. Le taux d’impôt sur les sociétés devrait passer de 16,5 % à 8,25 % pour les PME et les start-ups. Cependant, considérée comme l’une des plus libres au monde, l’économie de Hong Kong est en réalité oligopolistique : la distribution, l’énergie, les télécommunications et l’immobilier sont contrôlés par quelques grandes familles, qui investissent souvent dans des secteurs de rente plutôt que dans des industries très innovantes – au contraire de Shenzhen. Ce n’est qu’en 2015 que le territoire a créé une autorité de la concurrence, qui n’a pas encore eu l’occasion de se prononcer sur des cas concrets, et plusieurs appels d’offres ont récemment été perdus par des entreprises françaises sans qu’il soit clairement établi si la qualité des offres en question était en cause. Business France accompagne les entreprises françaises souhaitant s’implanter à Hong Kong, en particulier dans certains grands secteurs comme l’alimentation et le vin, le luxe et les produits cosmétiques, mais aussi, depuis peu, dans les hautes technologies.