André Koechlin
1789 - 1875
- Informations générales
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- Né le 3 août 1789 à Mulhouse ( - République de Mulhouse)
- Décédé le 24 avril 1875 à Paris (Seine - France)
1789 - 1875
Député de 1832 à 1834, et de 1841 à 1848, né à Mulhouse (République de Mulhouse) le 3 août 1789, mort à Paris le 24 avril 1875, parent de Jacques Kœchlin (1776-1834), député de 1820 à 1827, et de Nicolas Kœchlin (1830-1841), député de 1830 à 1841, André Kœchlin entra tout jeune dans la maison de tissage, filature et impression de toiles peintes de Dollfus-Mieg et Cie à Mulhouse. Il épousa à 19 ans Mlle Dollfus, et se trouva (1818), à la mort de son beau-père, à la tête d'un des plus vastes établissements de Mulhouse et de l'Alsace. Il le maintint au niveau de sa prospérité, et fonda bientôt dans sa ville natale une grande maison de constructions mécaniques, où furent fabriquées les premières locomotives françaises. La filature du lin et du chanvre, la filature de la laine peignée, etc., durent aussi à M. André Kœchlin une extension et des progrès considérables.
Le gouvernement de Louis-Philippe, dont il se déclara le partisan, le nomma (1830) maire de Mulhouse et chevalier de la Légion d'honneur. Conseiller général du Haut-Rhin, il fit une tentative infructueuse pour entrer à la Chambre des députés, le 5 juillet 1831, dans le 2e collège du Haut-Rhin (Mulhouse), où il n'obtint que 95 voix contre 146 à son cousin, Nicolas Kœchlin, de l'opposition dynastique.
Mais il entra au parlement le 27 décembre 1832, comme député du 4e collège du Haut-Rhin (Altkirch), élu par 96 voix (173 votants, 230 inscrits), contre 35 à M. Minangoy, de Colmar ; il remplaçait M. de Reinach, démissionnaire.
M. André Kœchlin siégea jusqu'en 1834 dans la majorité qui soutint la politique conservatrice. Il reparut au Palais-Bourbon, à la suite de la démission de Nicolas Kœchlin, et fut élu à sa place, le 10 avril 1841, député du 2e collège (Mulhouse) par 165 voix (207 votants).
La même circonscription lui confirma son mandat le 9 juillet 1842, avec 184 voix (355 votants, 406 inscrits), contre 166 à Nicolas Kœchlin, qui s'était représenté. Il reprit sa place parmi les conservateurs, et vota notamment contre les propositions de réforme parlementaire.
Le 1er août 1846, ce fut le 4e collège du Haut-Rhin (Altkirch) qui le renvoya à la Chambre par 238 voix (358 votants, 373 inscrits), contre 112 à M. Prudhomme ; il soutint jusqu'au bout la politique de Guizot. Il avait activement contribué au développement de l'instruction dans son département.
Rendu à la vie privée par la révolution de 1848, il exerça encore ses aptitudes financières et commerciales dans la liquidation de la caisse Gouin, dont il fut chargé, dans la présidence de la Société des Mines de Stolberg et de Westphalie et de la Société anonyme des glaces d'Aix-la-Chapelle.
Médaillé à la plupart des expositions, il était chevalier de la Légion d'honneur du 30 avril 1836.