Louis, Jacques, Guillaume Barthe-Labastide
1762 - 1840
- Informations générales
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- Né le 17 novembre 1762 à Narbonne ( - Généralité de Montpellier France)
- Décédé le 16 janvier 1840 à Paris (Seine - France)
1762 - 1840
Député de 1815 à 1827, né à Narbonne (Généralité de Montpellier), le 17 novembre 1762, mort à Paris (Seine), le 16 janvier 1840, il était négociant à Narbonne, quand il fut élu député, le 22 août 1815, par le collège de département de l'Aude, avec 107 voix sur 164 votants et 221 inscrits.
Réélu le 4 octobre 1816 par 85 voix sur 115 votants et 213 inscrits, il échoua le 4 novembre 1820 dans le 2e arrondissement électoral de l'Aude, avec 258 voix contre 274 accordées à M. Astoin, élu. Huit jours après, le 13 novembre, le collège de département lui renouvela son mandat par 164 voix sur 306 votants et 341 inscrits.
Aux élections du 25 février 1824, il fut élu par le 2e arrondissement électoral de l'Aude (Narbonne) avec 421 voix sur 491 votants et 591 inscrits, contre M. Vincent Despeyroux (58 voix); ce fut sa dernière législature, car il échoua successivement ensuite, dans le même arrondissement, le 17 novembre 1827 avec 227 voix contre 250 données à son concurrent M. Sernin, élu; le 23 juin 1830, avec 230 voix contre 358 à M. de Podenas, élu ; et le 5 juillet 1831 (Narbonne était devenu le 5e collège électoral de l'Aude), avec 131 voix contre 360 données à M. de Podenas, élu.
Membre fidèle de la majorité de droite, Barthe-Labastide prit fréquemment la parole, surtout dans la chambre introuvable; ses propositions et ses discours étaient plus souvent inspirés par des réminiscences historiques imprévues, que par la conscience des nécessités politiques de son temps. Le 13 janvier 1816, par exemple, il déplora amèrement la mort du cardinal de Richelieu, mais il se montra, en d'autres circonstances, plus pratiquement monarchiste ; il demanda la signature des articles de journaux, la restitution des forêts des anciens couvents aux corporations religieuses actuelles, l'abolition du recrutement militaire (les missionnaires étant plus utiles que les soldats), et de l'avancement à l'ancienneté ; il dénonça, comme factieux, tout signataire de pétitions demandant le maintien de la Charte, etc. Chevalier de la Légion d'honneur, du 1er mai 1821.
Date de mise à jour: février 2015