Hugues Croizet

1752 - 1831

Informations générales
  • Né le 8 février 1752 à Aurillac ( - Généralité de Riom France)
  • Décédé le 14 novembre 1831 à Aurillac (Cantal - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Cantal
Groupe
Extrême-droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 9 mai 1823
Département
Cantal
Groupe
Extrême-droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Cantal
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Cantal
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816 et de 1820 à 1830, né à Aurillac (Généralité de Riom), le 8 février 1752 « fils naturel et légitime de Me Jean Antoine Croizet procureur ez cours de cette ville et consul la présente année de lad. ville et de Delle Marie Calvinhac mariés », mort à Aurillac (Cantal) le 14 novembre 1831.

Employé, sous l'ancien régime (1776), au contentieux d'Etat, il quitta cet emploi en 1782, avec une pension du roi Louis XVI, qui lui fut accordée comme un témoignage particulier de satisfaction. On le retrouve, sous le premier Empire, receveur particulier, puis receveur général des finances du Cantal; depuis, il se démit de ses fonctions en faveur de son gendre. Il avait été (1810) conseiller général de son département et conseiller municipal d'Aurillac.

Complètement rallié à la Restauration, il se fit élire député par le collège de département du Cantal, le 22 août 1815, et s'associa, dans la « Chambre introuvable », à tous les votes de la majorité. Il ne fut pas réélu en 1816, et ne revint au Palais-Bourbon qu'aux élections du 13 novembre 1820, qui lui donnèrent, dans la même circonscription, 86 voix sur 156 votants et 168 inscrits, contre MM. Salvage, 32, et de Pradt, ancien archevêque, 20.

M. Croizet siégea à l'extrême droite, et se représenta avec succès, le 25 février 1824, dans le 1er arrondissement du Cantal (Aurillac), où il obtint 302 voix sur 323 votants et 402 inscrits. Il réunit encore la majorité (84 voix sur 92 votants et 134 inscrits) au collège de département, le 24 novembre 1827, vota contre le ministère Martignac, et appuya toutes les manifestions des ultra-royalistes.

Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 avril 1821 et officier le 19 mai 1825.

Date de mise à jour: juillet 2013