Jean-Baptiste, Moïse Jollivet

1753 - 1818

Informations générales
  • Né le 18 décembre 1753 à Turny ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 29 juin 1818 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 1er septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Seine-et-Marne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, né à Turny (Généralité de Paris, France) le 18 décembre 1753, de Charles Jollivet, garde des terres de Vénizy et de Turny, et de Marie Martin, mort à Paris (Seine) le 29 juin 1818, il se fit recevoir avocat à Melun en 1785, exerça la charge de notaire de 1786 à 1788, et, partisan de la Révolution, devint maire de Grès (Seine-et-Marne) en 1790, puis, du mois de juin suivant au 30 septembre 1791, membre du directoire de département de Seine-et-Marne.

Elu, le 1er septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 7e sur 11, par 212 voix sur 344 votants, il siégea parmi les constitutionnels, dénonça, la veille du 10 août, les projets des Jacobins, et, inquiété en raison de cette attitude, put cependant échapper à l'emprisonnement.

Adjoint à la commission des poids et mesures de Paris le 5 brumaire an II, employé au cadastre le 26 brumaire an III, membre de la commission extraordinaire des finances près la Convention le 19 ventôse suivant, conservateur général des hypothèques le 1er thermidor de la même année, enfin membre de la commission extraordinaire des négociants de la République convoqués par le ministre des Finances le 22 frimaire an V, il se rallia au 18 brumaire et fut appelé à faire partie du nouveau conseil d'Etat (3 nivôse an VIII). Il prit part à la discussion de plusieurs lois importantes, notamment des titres du code civil relatifs aux hypothèques et aux privilèges.

Nommé, le 5e jour complémentaire de l'an VIII, préfet du Mont-Tonnerre, il eut plus tard à s'occuper de l'organisation de quatre départements nouveaux du Rhin. Membre de la Légion d'honneur (9 vendémiaire an XII), commandeur de l'ordre (25 prairial), il devint ministre du royaume de Westphalie en 1807, et fut créé comte de l'Empire le 2 août 1808.

En 1815, il rentra définitivement dans la vie privée. Jollivet rédigea en 1795 un journal politique: le Gardien de la Constitution. On lui doit en outre plusieurs ouvrages : de l'Impôt sur les successions et de l'impôt sur le sel (1798); l'Impôt progressif et le morcellement des patrimoines; Principes fondamentaux du régime social comparés avec le plan de la Constitution présenté à la Convention nationale de France (1793); du Thalweg du Rhin considéré comme limite entre la France et l'Allemagne (1801), curieuse et originale publication, trop peu connue ; de l'Expertise (1812).

Date de mise à jour: avril 2019