Charles de Bouillé

1816 - 1889

Informations générales
  • Né le 30 août 1816 à Villars (Nièvre - France)
  • Décédé le 8 juillet 1889 à Saint-honoré-les-bains (Nièvre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Nièvre
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, et sénateur de 1876 à 1879, né à Villars (Nièvre), le 30 août 1816, mort à Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre), le 8 juillet 1889, il était propriétaire et vice-président de la Société des agriculteurs de France, avant d'être appelé à la vie publique par les électeurs de la Nièvre, le 8 février 1871.

Représentant de ce département à l'Assemblée nationale par 33,532 voix (64,512 votants, 97,485 inscrits), il siégea à la droite monarchiste, s'inscrivit à la réunion des Réservoirs, et s'occupa surtout d'intérêts agricoles. On lui doit le projet de création d'un Institut agronomique. Le comte de Bouillé vota :

- le 1er mars 1871, pour la paix;
- le 16 mai, pour les prières publiques ;
- le 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil;
- le 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, contre le retour à Paris;
- le 24 mai 1873, pour la démission de Thiers;
- le 24 juin, pour l'arrêté contre les enterrements civils;
- le 19-20 novembre, pour la prorogation des pouvoirs du maréchal;
- le 20 janvier 1874, pour la loi des maires;
- le 30 janvier 1875, contre l'amendement Wallon;
- le 25 février, contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

Au Sénat, où le département de la Nièvre l'envoya le 30 janvier 1876, par 192 voix sur 378 votants, M. de Bouillé vota de même avec les conservateurs: pour la dissolution de la Chambre en juin 1877, et contre le ministère Dufaure après les élections d'octobre. Il ne fit pas partie de la Chambre haute aux élections du 5 janvier 1879, n'ayant obtenu que 184 voix contre 190 accordées à M. Masse, candidat républicain.