Pierre, François Arbey

1805 - 1857

Informations générales
  • Né le 22 septembre 1805 à Chamesey (Doubs - France)
  • Décédé le 11 juillet 1857 à Laon (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loiret
Groupe
Républicain modéré
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Loiret
Groupe
Gauche modérée

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, né à Chamesey (Doubs), le 22 septembre 1805, mort à Laon (Aisne), le 11 juillet 1857.

Il quitta à l'âge de seize ans sa famille, dont la position était modeste, et se rendit en Suisse chez un oncle qui se chargea de lui faire terminer ses études ; puis, de retour à Paris, il entra dans une étude d'avoué. Devenu lui-même avoué à Pithiviers, au mois de mai 1830, il s'occupa aussi de politique, ne cacha pas ses opinions libérales, et après avoir été quelques années adjoint au maire de Pithiviers, donna sa démission avec ses collègues de la municipalité, afin de protester contre le ministère (1843). Il assista, en 1847, au banquet réformiste d'Orléans. « J'étais, a-t-il dit plus tard dans sa profession de foi de 1848, en face du citoyen Crémieux qui me serra la main pour me féliciter de ma fermeté de principes. »

Le département du Loiret l'envoya, le 23 avril 1848, à l'Assemblée constituante, par 52,136 voix sur 73,249 votants et 88,000 inscrits. Il s'était déclaré républicain modéré. Il vota en effet avec les modérés de la Constituante, et souvent avec la droite, sauf dans les questions du bannissement de la famille d'Orléans, de l'institution des deux Chambres, de l'incompatibilité des fonctions, de la réduction de l'impôt du sel, et de la mise en liberté des transportés.

A l'Assemblée législative, où 33,012 voix l'envoyèrent siéger à nouveau, comme représentant du Loiret, il continua de voter avec la gauche modérée, sans se rallier à la politique de l'Elysée. Le Coup d'Etat de décembre 1851 le rendit à la vie privée.