Louis, Julien, Henri Bigot

1805 - 1883

Informations générales
  • Né le 11 septembre 1805 à Saulges (Mayenne - France)
  • Décédé le 10 septembre 1883 à Aron (Mayenne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Mayenne
Groupe
Gauche dynastique
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Mayenne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Mayenne
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1846 à 1848, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, né à Saulges (Mayenne), le 11 septembre 1805, mort à Aron (Mayenne), le 10 septembre 1883, il était maître de forges à Aron.

Il entra dans la vie parlementaire, comme élu de l'opposition, le 1er août 1846; le collège de Mayenne lui avait donné 104 voix sur 201 votants et 226 inscrits, contre 82 à M. Lepescheux, ancien député. Il vota avec la gauche dynastique jusqu'à la révolution de Février et signa la demande de mise en accusation du ministère Guizot.

Après le rétablissement de la République, il siégea à l'Assemblée constituante, ayant été élu, le 23 avril 1848, représentant de la Mayenne, le 1er sur 9, avec 77 796 voix (93 437 votants, 105 259 inscrits). Il vota constamment avec la droite :

- le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- le 25 septembre, contre l'impôt progressif ;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy ;
- le 28 décembre, contre la réduction de l'impôt du sel ;
- le 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau ;
- le 21 mars, pour l'interdiction des clubs ;
- le 2 mai, contre l'amnistie des transportés.

Il était absent, le 16 avril, lors du vote de 1 200 000 francs pour l'expédition d'Italie. Mais il appuya de ses votes cette expédition avec toutes ses conséquences, dans l'Assemblée législative élue le 13 mai 1849, où son département l'avait envoyé par 31 725 voix sur 70 210 votants et 106 272 inscrits. Il continua de suivre la politique de la majorité conservatrice, se sépara avec elle du prince président à l'approche du coup d'Etat, et rentra dans la vie privée.

Candidat d'opposition, le 29 février 1852, aux élections du futur Corps législatif impérial, il n'obtint que 4 164 voix contre le candidat du gouvernement, M. Th. Mercier, élu par 19 418 suffrages.