Eloi, Ernest, Forestier Boinvilliers

1799 - 1886

Informations générales
  • Né le 28 novembre 1799 à Beauvais (Oise - France)
  • Décédé le 11 mars 1886 à Beauval (Loir-et-Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 8 juillet 1849 au 2 décembre 1851
Département
Seine
Groupe
Droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 5 octobre 1864 au 4 septembre 1870

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée législative de 1849, sénateur du second Empire, né à Beauvais (Oise), le 28 novembre 1799, mort au château de Beauval (Loir-et-Cher) le 11 mars 1886, il était le fils du grammairien Boinvilliers-Desjardins (1764-1830).

Il étudia le droit, s'inscrivit au barreau de Paris en 1822, et tout en publiant divers écrits, dont son père faisait peu de cas, sur Tacite, les Orateurs sacrés, l'Eloquence judiciaire, il s'occupait de politique et se liait avec les chefs de l'opposition libérale.

Il se battit sur les barricades en Juillet 1830, et fut aide de camp de La Fayette. Le gouvernement de Louis-Philippe le nomma, à Paris, juge suppléant au tribunal de première instance, et vice-président du comité consultatif du département de la Seine. Il fut membre du conseil de l'ordre des avocats, et bâtonnier en 1848.

Après plusieurs tentatives infructueuses pour être élu, sous Louis-Philippe, à la Chambre des députés, il fut envoyé par la Seine à l'Assemblée législative, lors des élections complémentaires qui eurent lieu le 8 juillet 1849, pour remplacer ceux des représentants qui avaient opté pour d'autres départements; il avait obtenu 110,875 voix sur 234,588 votants et 373,800 inscrits.

Il vota généralement avec la droite de l'Assemblée, puis se rallia au parti de l'Elysée, appuya le coup d'Etat, et fut nommé, après le 2 décembre, membre du Conseil d'Etat. Il appartint d'abord à la section des Finances, et présida ensuite celle de l'Intérieur, de l'Instruction publique et des Cultes, et celle des Travaux publics, de l'Agriculture et du commerce.


Un décret du 5 octobre 1864 l'appela au Sénat impérial; il y siégea parmi les plus dévoués partisans du régime jusqu'au 4 septembre 1870, qui le rendit à la vie privée.

Il était grand officier de la Légion d'honneur du 3 mai 1868. Son plus jeune fils, M. Edouard Boinvilliers, ancien maître des requêtes au Conseil d'Etat, a été porté, sans succès, lors des élections de 1885, sur la liste conservatrice dans le Cher, avec MM. A. d'Arenberg, de Montsaulnin, de Vogüé, etc.

Date de mise à jourr: juin 2016