Charles Cesbron-Lavau
1791 - 1857
- Informations générales
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- Né le 30 août 1791 à Cholet (Maine-et-Loire - France)
- Décédé le 19 juillet 1857 à Cholet (Maine-et-Loire - France)
1791 - 1857
Représentant aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Cholet (Maine-et-Loire), le 30 août 1791, mort à Cholet, le 19 juillet 1857, fils de Charles Jean Cesbron-Lavau qui fut député sous la Restauration et de Julie Moricet, il suivit les traditions de sa famille, et contribua à son tour au développement de l'industrie locale: le premier il introduisit la vapeur dans sa fabrique.
Il se déclara en faveur du gouvernement de Juillet, qui le décora (17 juillet 1832) comme capitaine de la garde nationale. Président du tribunal de commerce de Cholet, et de la Chambre d'agriculture de l'arrondissement, conseiller général (1836) de Maine-et-Loire, il se présenta aux élections de l'Assemblée constituante le 23 avril 1848, et fut élu représentant de son département, le 12e sur 13, par 59,384 voix. Il vota avec la majorité de droite :
- le 9 août 1848, pour le rétablissement du cautionnement;
- le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière;
- le 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps ;
- le 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy ;
- le 25 novembre, pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac;
- le 28 décembre, contre la réduction de l'impôt du sel;
- le 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau ;
- le 21 mars, pour l'interdiction des clubs;
- le 16 avril, pour les crédits de l'expédition de Rome;
- le 2 mai, contre l'amnistie des transportés ;
- le 18 mai, contre l'abolition de l'impôt des boissons.
Cesbron-Lavau fut réélu par les mêmes électeurs, avec 86,633 voix (104,313 votants, 151,062 inscrits) représentant à l'Assemblée Législative, où il suivit la même politique, s'associa à tous les votes des conservateurs, et parut une fois à la tribune (1850), dans la discussion du traité de commerce avec la Sardaigne.
Rallié ensuite au gouvernement présidentiel après le coup d'Etat de décembre, il échoua, le 29 février 1852, comme candidat officiel au Corps législatif dans la 4e circonscription de Maine-et-Loire, avec 4,321 voix contre 9,772 accordées à l'élu, M. Durfort de Civrac, conservateur indépendant, et 4,410 à M. de Quatrebarbes, légitimiste et catholique.