Laurent Chavassieu

1787 - 1879

Informations générales
  • Né le 18 octobre 1787 à Montbrison ( - Généralité de Lyon - France)
  • Décédé le 14 juillet 1879 à Montbrison (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loire
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Loire
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Montbrison (Généralité de Lyon, France), le 18 octobre 1787, mort à Montbrison (Loire) le 14 juillet 1879, il était industriel à Rive-de-Gier et connu depuis longtemps par ses opinions républicaines, lorsqu'il fut nommé maire de Montbrison après la révolution de février, et élu, le 23 avril 1848, représentant de la Loire à l'Assemblée législative, le 2e sur 11, par 85,412 voix.

Il prit place à gauche, fut membre du comité de l'agriculture et du Crédit foncier, et vota:

- pour le maintien du cautionnement des journaux,
- pour le droit au travail,
- pour l'impôt progressif,
- contre l'amendement Duvergier de Hauranne sur les deux Chambres,
- pour l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le remplacement militaire,
- pour la proposition Rateau,
- pour la diminution de l'impôt du sel,
- contre la suppression des clubs,
- pour la mise en accusation du président et de ses ministres.

Réélu par le même département, à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 1er sur 9, avec 39,877 voix sur 75,232 votants et 118,427 inscrits, il continua de voter avec la Montagne contre les mesures réactionnaires présentées par le gouvernement et par la majorité, et notamment contre la loi d'enseignement de Falloux-Parieu, et contre la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel. Au Coup d'Etat de décembre 1851, il fut un moment enfermé à Mazas. Il quitta alors la vie politique.