Ferdinand Debès

1786 - 1875

Informations générales
  • Né le 12 novembre 1786 à Villeneuve-lès-Béziers ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 7 décembre 1875 à Béziers (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Hérault
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Hérault
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Hérault
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Hérault
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1839 à 1848, représentant du peuple à l'Assemblée législative de 1849, né à Villeneuve-lès-Béziers (Généralité de Montpellier), le 12 novembre 1786, mort à Béziers (Hérault) le 7 décembre 1875, il était négociant dans cette ville et conseiller général de l'Hérault.

Le 4 mars 1839, il fut élu député du 3e collège de ce département par 399 voix (778 votants) contre 375 à M. Flourens, député sortant. Il prit place au centre et opina avec la majorité. Réélu, le 9 juillet 1842, par 371 voix (670 votants, 845 inscrits), contre 292 à M. Odilon Barrot, il continua de voter dans le sens des conservateurs et de soutenir le gouvernement. Son rôle parlementaire fut médiocre, à en juger par ces lignes d'une Biographie des députés : « Inconnu à la Chambre où son nom n'est prononcé que lors de l'appel nominal. Peut-être est-il la gloire de son arrondissement; mais alors les électeurs de Béziers n'ont pas de prétention, car cette gloire est d'un éclat si terne, que vraiment on ne s'en doute pas dans la capitale. Si M. Debès n'était pas à Paris quand fut votée l'indemnité Pritchard, il s'est bien rattrapé, en votant contre la proposition sur les fonctionnaires. » M. F. Debès obtint encore sa réélection le 1er août 1846, par 448 voix (640 votants, 813 inscrits), contre M. Carrion de Nisas, 174, et appuya jusqu'au bout le ministère Guizot.

Adversaire des institutions républicaines, il fut élu, le 13 mai 1849, représentant de l'Hérault à l'Assemblée législative, le 6e sur 8, par 31,527 voix (82,706 votants, 125,151 inscrits), siégea dans la majorité conservatrice et monarchiste, s'associa à toutes les mesures répressives, vota pour l'expédition romaine, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, et ne fit point partie d'autres législatures.