Charles Dain

1812 - 1871

Informations générales
  • Né le 29 août 1812 à La guadeloupe (Guadeloupe - France)
  • Décédé le 22 février 1871 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 22 août 1848 au 26 mai 1849
Département
Guadeloupe
Groupe
Extrème gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 10 mars 1850 au 23 mars 1850
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 28 avril 1850 au 2 décembre 1851
Département
Saône-et-Loire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, né à la Guadeloupe le 29 août 1812, mort à Bordeaux (Gironde), le 22 février 1871, il fit ses études en France, fut reçu avocat à Paris, se lia avec M. Victor Considérant et adopta les doctrines phalanstériennes.

Adversaire du néo-catholicisme de Buchez et Roux, il publia plusieurs écrits philosophiques et politiques, notamment dans la Démocratie pacifique, où il mena une campagne en faveur de l'abolition de l'esclavage.

Cette campagne, et ses déclarations démocratiques et républicaines le firent élire, le 22 août 1848, le 3e et dernier, par 10 996 voix (33 734 votants) représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée constituante. M. Charles Dain fut admis le 20 octobre 1848.

Il prit place à l'extrême gauche, fit partie du comité de l'Algérie et des colonies, et vota :

- pour la suppression de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau,
- contre le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute cour,
- pour l'amnistie générale,
- contre les crédits de l'expédition romaine.

Il appuya, le 11 mai 1849, la demande de mise en accusation du président et de ses ministres à l'occasion du siège de Rome.

M. Dain n'avait pas été réélu en mai 1849. Mais, les condamnations prononcées par la Haute cour de Versailles pour l'affaire du 13 juin ayant déterminé un certain nombre de vacances dans la représentation nationale, le parti démocratique recommanda M. Dain aux élections complémentaires du 10 mars 1850, dans le département de Saône-et-Loire. Il fut élu représentant à la Législative, le 5e sur 6, par 61 285 voix (105 573 votants, 157 148 inscrits).

L'élection, invalidée en bloc par la majorité, fut suivie d'un nouveau scrutin qui donna de nouveau à M. Ch. Dain une majorité de 73 003 voix (120 162 votants, 154 015 inscrits). Définitivement élu, il s'associa jusqu'en 1851 aux actes de l'opposition radicale qui siégeait à la Montagne.

Mais le coup d'Etat de décembre ne compta pas le représentant de Saône-et-Loire parmi ses adversaires irréconciliables, et il accepta de servir le gouvernement impérial comme conseiller à la cour de la Guadeloupe.

Date de mise à jour: mai 2016