Laurent d'Abbadie
1776 - 1851
- Informations générales
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- Né le 28 octobre 1776 à Pau ( - Généralité d'Auch et Pau France)
- Décédé le 2 août 1851 à Aroue-Ithorots-Olhaïby (Basses-Pyrénées - France)
1776 - 1851
Député sous la Restauration, né à Pau (Généralité d'auch et et Pau), le 28 octobre 1776, mort à Ithorots-Olhaïby (Basses-Pyrénées), le 2 août 1851, il était, d'après la copie de son acte de naissance, fils de « messire Jean d'Abbadie, conseiller du roi en tous ses conseils, et son président à mortier au parlement de Navarre, conseiller honoraire à celui de Paris, seigneur de Bisanos en Béarn, baron de Saint-Loup en Poitou, etc., et de dame Marie de Lafaurie de Monbadon ».
Après avoir pris part aux guerres de Vendée, il s'établit dans son château de Saint-Loup (Deux-Sèvres). La Restauration le nomma successivement conseiller général, puis président du collège électoral de son département.
En 1816, il affronta la lutte électorale, dans l'arrondissement de Parthenay, et échoua, avec 37 voix, contre le constitutionnel Jard-Panvillier, qui en obtint 47.
Une nouvelle loi électorale étant intervenue, il fallut procéder, l'année suivante, à de nouvelles élections, les Deux-Sèvres faisant partie de la première des cinq séries de départements appelés à voter. D'Abbadie fut battu au collège départemental, avec 102 voix, contre Jard-Panvillier réélu par 453 voix.
Il échoua encore, après la mort de ce député, en 1822 dans l'arrondissement de Parthenay, contre Gilbert des Voisins qui fut élu par 217 voix.
Ce ne fut qu'en 1824, sous l'administration préfectorale du marquis de Roussy (que l'opposition accusa vivement de pression électorale), que d'Abbadie parvint à se faire élire, au collège du département, au troisième tour, par 84 voix sur 193 inscrits et 142 votants. Son concurrent libéral était Morisset, ancien député. Il alla siéger à droite, mais ne monta jamais à la tribune.
Le renouvellement électoral de 1827 ne fut pas favorable à d'Abbadie; il échoua à Parthenay. Enfin, candidat du gouvernement du roi, aux élections du 23 juin 1830 il n'obtint que 131 voix à Bressuire, malgré la circulaire préfectorale qui disait : « Je compte sur messieurs les maires, soutiens naturels de l'administration dont ils font partie. » Agier, député sortant de Parthenay, fut élu par 225 voix.
Après la Révolution de juillet, d'Abbadie quitta la politique; en 1832, il se mêla au mouvement provoqué dans le pays par la tentative de la duchesse de Berry. Le gouvernement n'exerça aucune poursuite contre lui, et il termina sa carrière dans la retraite, fidèle aux opinions légitimistes de toute sa vie.
Maire de Saint-Loup, il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 19 mai 1825.
Date de mise à jour: juillet 2015