Augustin Giraud

1796 - 1875

Informations générales
  • Né le 23 décembre 1796 à Angers (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 5 décembre 1875 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 17 janvier 1831 au 31 mai 1831
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Centre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Centre
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1837, représentant en 1849, né à Angers (Maine-et-Loire) le 23 décembre 1796, mort à Paris le 5 décembre 1875, propriétaire à Angers, il entra au conseil municipal de cette ville et devint maire sous Louis-Philippe.

Le 17 janvier 1831, il remplaça à la Chambre M. Guilhem, décédé ; il avait été élu à sa place député du 1er collège de Maine-et-Loire, par 269 voix (358 votants, 623 inscrits), contre 74 à M. Joseph Robineau. M. Giraud vota avec la majorité conservatrice et obtint sa réélection, aux élections générales du 5 juillet 1831, par 214 voix (366 votants, 498 inscrits), contre 106 à M. P. Guilhem. Dans cette session, il eut l'occasion de faire la déclaration suivante: « Jamais je n'ai redouté le parti républicain, trop peu nombreux pour vouloir faire le mal ; il n'en est pas de même du parti prêtre ; c'est sur lui que nous devons fixer nos regards. »

Réélu, le 21 juin 1834, par 233 voix (392 votants, 503 inscrits), contre 102 voix à M. David d'Angers, 15 à M. Méry de Contades, légitimiste, et 13 à M. Boutton-Lévêque, constitutionnel, il ne cessa, jusqu'en 1837, d'opiner avec le centre : pour la condamnation du journal la Tribune, pour les lois de septembre 1835, pour les lois de disjonction, d'apanage, etc. Le 4 novembre 1837, il échoua avec 221 voix contre 286 à M. Farran, élu.

Les tentatives ultérieures qu'il continua de faire avant la révolution de 1848 pour rentrer au Palais-Bourbon furent sans succès.

Le 19 juin 1841, il brigua vainement, dans le 2e collège de Maine-et-Loire, la succession de M. Robineau, démissionnaire, et ne réunit que 133 voix contre 140 à M. Bineau, élu.

Le 9 juillet 1842, il obtint 148 voix contre 191 au même adversaire, réélu.

Enfin, le 1er août 1846, il n'eut que 178 suffrages contre 226 au député sortant et 18 à M. Eug. Boré.

Ce ne fut qu'à l'Assemblée législative du 13 mai 1849 que M. Augustin Giraud parvint à se faire élire, le 9e de la liste conservatrice, comme représentant de Maine-et-Loire, avec 53 528 voix. Il siégea à droite et s'associa à tous les votes de la majorité antirépublicaine : pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, etc.

Le coup d'Etat du 2 décembre le rendit à la vie privée.

Officier de la Légion d'honneur, du 8 mai 1845.

Date de mise à jour: juin 2013