Aristide Locquet de Grandville

1791 - 1853

Informations générales
  • Né le 17 mai 1791 à Saint-malo (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 21 mai 1853 à Port-saint-père (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) le 17 mai 1791, mort au Port-Saint-Père (Loire-Inférieure) le 21 mai 1853, il servit pendant quelque temps comme officier dans l'armée, puis se retira dans ses propriétés de Port-Saint-Père, où il s'occupa d'agriculture.

Conseiller d'arrondissement, maire de Port-Saint-Père depuis 1848, connu pour ses opinions conservatrices, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Loire-Inférieure à l'Assemblée constituante, le 10e sur 13, par 76.840 voix (124,699 votants, 153,494 inscrits). M. de Grandville siégea à droite, fit partie du comité de l'administration, vota:

- contre le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.

Il fut élu représentant du même département à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 4e sur 11, par 70,938 voix (148,353 inscrits), reprit sa place à droite, appuya l'expédition de Rome, vota pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, etc., mais ne se rallia pas à la politique particulière de l'Elysée. Le coup d'Etat de 1851 le rendit à la vie privée.