Jean-Baptiste, Martin Moreau
1791 - 1873
- Informations générales
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- Né le 21 novembre 1791 à Château-landon (Seine-et-Marne - France)
- Décédé le 21 décembre 1873 à Paris (Seine - France)
1791 - 1873
Député de 1835 à 1848 et représentant du peuple en 1848 et en 1849, né à Château-Landon (Seine-et-Marne) le 21 novembre 1791, mort à Paris le 21 décembre 1873, fils de Jean-Baptiste Moreau, marchand de bois, et de Marie-Anne Lamy, il entra dans la carrière du notariat et se fixa à Paris comme successeur de Me Lherbette.
Maire du 7e arrondissement (1832), chevalier de la Légion d'honneur, il fut successivement élu député du 7e arrondissement de Paris, le 10 janvier 1835, en remplacement de M. Alexandre de Laborde qui avait opté pour Etampes, par 456 voix (871 votants, 1,072 inscrits), contre 409 au général Bertrand; le 4 novembre 1837, par 501 voix (926 votants) contre 402 à M. Debelleyme ; le 9 Juillet 1842, par 669 voix (922 votants, 1,211 inscrits), et, le 1er août 1846, par 732 voix (754 votants, 1,031 inscrits).
D'abord ministériel centre-gauche, il passa à l'opposition lors de « la coalition », vota
- contre la dotation du duc de Nemours,
- contre le recensement,
- contre l'indemnité Pritchard,
- pour l'adjonction des capacités,
- pour les incompatibilités,
- pour la proposition Rémusat,
mais refusa de signer la mise en accusation du ministère Guizot.
Porté, après la révolution de 1848, sur la liste du comité de la rue de Poitiers, il fut élu, le 4 juin 1848, aux élections complémentaires représentant de la Seine à l'Assemblée constituante, le 2e sur 11, par 126,889 voix (248,392 votants, 414,317 inscrits). Il prit place à droite, fit partie du comité de l'intérieur, et vota
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.
Réélu à la Législative, le 13 mai 1849, par le département de la Seine, le 8e sur 28, avec 118,146 voix (281,140 votants, 378,043 inscrits), il vota pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel, pour la révision de la Constitution, et soutint la politique du prince Louis-Napoléon.
Candidat officiel aux élections du 29 février 1852 au nouveau Corps législatif, dans la 4e circonscription de la Seine, il échoua avec 13,511 voix contre 14,744 à l'élu, M. Carnot, candidat de l'opposition, et 1,139 à M. Dubail; il ne conserva de ses fonctions publiques que celles de membre de la commission municipale de la Seine. Chevalier de la Légion d'honneur (1833), officier (10 décembre 1850).