Henri Siméon
1803 - 1874
- Informations générales
-
- Né le 16 octobre 1803 à Florence (Royaume d'Etrurie - Italie)
- Décédé le 21 avril 1874 à Paris (Seine - France)
1803 - 1874
Député de 1843 à 1848, représentant en 1850 et sénateur du second Empire, né à Florence ( Royaume d'Etrurie - Italie) le 16 octobre 1803, mort à Paris (Seine) le 21 avril 1874, fils de Joseph Balthazar Siméon qui fut pair de France, il étudia le droit et entra (1826) au conseil d'Etat.
Partisan de la monarchie de juillet, il la servit comme préfet des Vosges (1830), du Loiret (1835) et de la Somme (1840), fut appelé (1842) par M. Humann à la direction générale des tabacs, et fut élu, le 10 juin 1843, député du 4e collège des Vosges (Remiremont), par 76 voix (105 votants, 149 inscrits), en remplacement de M. Bresson, décédé. Il prit place, au centre, compta parmi les soutiens les plus zélés du pouvoir et opina avec la majorité conservatrice pour l'indemnité Pritchard.
Commandeur de la Légion d'honneur (27 avril 1845) , il fut réélu, le 1er août 1846, par 96 voix (145 votants, 155 inscrits), contre 49 à M. Floret, soutint la politique de Guizot, et fut rendu à la vie privée par la révolution de février 1848.
Le 10 mars 1850, le département du Var ayant à donner un successeur à Ledru-Rollin, condamné par la haute cour de Versailles pour sa participation à l'affaire du 13 juin 1849, M. Siméon, désigné comme candidat par les monarchistes, fut élu représentant de ce département par 32,500 voix (64,549 votants, 101,516 inscrits).
Il se rallia au parti de l'Elysée, approuva le coup d'Etat de 1851, et fut compris le 26 janvier 1852, dans la première promotion de sénateurs. Il opina, pendant toute la durée du règne, conformément aux vœux du pouvoir, et quitta la vie politique en 1870. En 1861, il se trouva impliqué, comme président du conseil de surveillance de la caisse générale des chemins de fer, dans les poursuites dirigées contre M. Mirès ; déclaré civilement responsable par le tribunal de 1re instance de Paris et par la cour impériale de la Seine, il fut acquitté par l'effet de la réhabilitation de Mirès (avril 1862). On a de lui une traduction en vers des oeuvres d'Horace.