Rogatien, Louis, Olivier de Sesmaisons
1797 - 1874
- Informations générales
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- Né le 24 février 1797 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 14 février 1874 à La-chapelle-sur-erdre (Loire-Inférieure - France)
1797 - 1874
Représentant en 1848 et en 1849, né à Paris le 24 février 1797, mort au château de la Desnerie, commune de la Chapelle-sur-Erdre (Loire-Inférieure) le 14 février 1874, d'une vieille famille bretonne, et neveu du comte Humbert de Sesmaisons (Voy. ce nom), il entra (1824) à l'Ecole militaire de Saint-Cyr, à l'Ecole d'état major en 1826, fut nommé lieutenant au 5e hussards en 1828, prit part au siège d'Alger et donna sa démission (1830) pour ne pas prêter serment à Louis-Philippe.
Retiré dans ses propriétés, il s'occupa d'agriculture, fut élu membre du conseil général de la Loire-inférieure, et devint un des chefs du parti légitimiste dans ce département.
Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Loire-inférieure à l'Assemblée Constituante, le 6e sur 13, par 85,801 voix (124,699 votants, 153,494 inscrits). Il prit place à droite, fit partie du comité de la marine, et vota constamment avec le groupe des royalistes purs,
- contre le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre le maintien de l'état de siège,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- pour la sanction de la Constitution par le peuple,
- contre le droit au travail,
- contre l'ensemble de la Constitution.
Il s'abstint volontairement dans le scrutin sur l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac, et se prononça encore:
- pour la réduction de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine.
Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 1er sur 11, par 79,283 voix (148,353 inscrits), il fit partie de la majorité conservatrice, appuya l'expédition romaine, la loi sur l'enseignement et les restrictions apportées au suffrage universel, et ne se rallia point à la politique particulière de L.-N. Bonaparte. Il protesta contre le coup d'Etat du 2 décembre 1851, fut enfermé quelques jours à Vincennes et rentra dans la vie privée.
Candidat au Corps législatif le 29 février 1859, dans la 2e circonscription de la Loire-inférieure, il ne réunit que 399 voix. Le 8 février 1871, il obtint encore, sans être élu, 22,987 voix sur 95,897 votants. Réélu conseiller général en octobre 1871, président du conseil général l'année suivante, il siégea à l'assemblée départementale jusqu'à sa mort.