Louis, Léger Vauthier

1815 - 1901

Informations générales
  • Né le 6 avril 1815 à Bergerac (Dordogne - France)
  • Décédé le 2 octobre 1901 à Taverny (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 8 février 1850
Département
Cher
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, né à Bergerac (Dordogne) le 6 avril 1815, fils d'un ingénieur des ponts et chaussées, mort à Taverny (Val d'Oise) le 2 octobre 1901, il entra à l'Ecole polytechnique en 1834, en sortit en 1836, le 4e de sa promotion, et passa par l'Ecole des ponts et chaussées. En 1839, il accepta de diriger au Brésil une série de travaux de viabilité, rentra dans l'administration française en 1846, et fut successivement ingénieur des ponts et chaussées dans le Morbihan et dans le Cher.

Elu, le 13 mai 1849, représentant du Cher à l'Assemblée législative, le 5e sur 6, par 32,119 voix (61,469 votants, 82,313 inscrits), il prit place à la Montagne, signa (13 juin 1849) l'appel aux armes avec Ledru-Rollin, fut arrêté au Conservatoire des Arts et Métiers, et condamné à la déportation par la haute cour de Versailles.

Détenu à Doullens, puis à Belle-Isle-en-Mer, il fut transféré à Sainte-Pélagie en 1852, collabora au Magasin pittoresque, et fut mis en liberté en 1855, à la condition de quitter la France. Il se fit ingénieur civil en Espagne et en Suisse, profita de l'amnistie en 1859 pour rentrer en France (1861), et se consacra, jusqu'en 1870, à ses travaux d'ingénieur.

Nommé, après le 4 septembre, chef d'un bataillon de la garde nationale de Paris, il donna sa démission au 18 mars 1871, pour ne pas s'associer aux actes de la Commune, fut élu, le 30 juillet 1871, conseiller municipal de Paris pour le quartier de la Goutte-d'Or (XVIIIe arrondissement), fut constamment réélu depuis, et siégea, dans l'assemblée communale, sur les bancs de la gauche.

Il a échoué deux fois depuis lors comme candidat à la députation : le 21 août 1881, dans la 2e circonscription du XVIIIe arrondissement de Paris, avec 2,098 voix, contre 5,058 à l'élu, M. Clemenceau, 678 à M. Bouty, et 485 M. Berry, et, le 4 octobre 1885, sur la liste opportuniste de la Seine, avec 82,761 voix, sur 434,011 votants.

On a de lui des études sur l'Impôt progressif (1851); Manuel des aspirants aux fonctions de conducteur et d'agent-voyer (1854); le Percement du Simplon et les intérêts de l'Europe occidentale (1875), etc.

Date de mise à jour: mars 2018