Henri, Camille Toupot de Bévaux

1800 - 1858

Informations générales
  • Né le 1er avril 1800 à Chaumont (Haute-Marne - France)
  • Décédé le 20 août 1858 à Chaumont (Haute-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Haute-Marne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Haute-Marne
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Chaumont (Généralité de Châlons-en-Champagne) le 1er avril 1800, mort à Chaumont le 20 août 1858, fils d'Henri Simon Toupot qui fut député sous la Restauration, il appartint, sous Louis-Philippe, à l'administration, et fut successivement sous-préfet de Vassy (1831), de Castel-Sarrazin, de Béthune; M. Martin (du Nord) ayant marié une nièce pauvre avec un avocat, lui donna pour dot cette dernière sous-préfecture, et M. Toupot de Bévaux fut envoyé à Baume. Il obtint, en 1844, de revenir à Vassy.

Il donna sa démission à la révolution de février, et fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Haute-Marne à l'Assemblée constituante, le 3e sur 7, par 32,094 voix (67,200 votants, 78,579 inscrits), Il siégea à droite, fit partie du comité du commerce, et vota:

- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 5e et dernier, par 26,923 voix (57,693 votants, 80,385 inscrits), il suivit la même ligne de conduite que précédemment, appuya toutes les lois répressives qui furent votées par la majorité d'accord avec le pouvoir, soutint la politique de l'Elysée, devint membre de la Commission consultative constituée après le coup d'Etat de décembre, et fit partie, l'année suivante, du conseil supérieur d'agriculture et du conseil général de la Haute-Marne. Chevalier de la Légion d'honneur (1837).