Celestin, Thomas, Louis Denissel
1808 - 1863
- Informations générales
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- Né le 20 décembre 1808 à Saint-venant (Pas-de-Calais - France)
- Décédé le 22 août 1863 à Saint-venant (Pas-de-Calais - France)
1808 - 1863
Représentant en 1848 et en 1849, né à Saint-Venant (Pas-de-Calais), le 20 décembre 1808, mort à Saint-Venant, le 22 août 1863.
Son père, brasseur et maire de Saint-Venant, le plaça successivement au collège de Saint-Omer, au lycée de Douai et à Paris. D'abord fabricant d'huile, puis brasseur à Saint-Venant, Célestin Denissel se mit à la tête des sociétés de bienfaisance, et se distingua autant par sa philanthropie active que par de nombreux actes de dévouement et de sauvetage qui lui valurent plusieurs médailles et récompenses.
Elu, le 23 avril 1848, représentant du Pas-de-Calais à l'Assemblée constituante, le 17e et dernier, par 71,463 voix sur 161,957 votants et 188,051 inscrits, il siégea à droite, fit partie du comité des travaux publics, et vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute-cour,
- contre l'amnistie générale,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'amnistie des transportés,
- pour le blâme de la dépêche Léon Faucher,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.
Aux journées de juin 1848, M. Denissel n'avait pas hésité, ceint de son écharpe de représentant, à marcher avec la garde nationale et l'armée contre les insurgés, à franchir les barricades et à affronter pendant deux jours les balles et la mitraille.
Réélu, le 13 mai 1849, dans le même département, à l'Assemblée législative, le 1er sur 15, par 90,432 voix sur 129,691 votants et 194,088 inscrits, il reprit sa place à droite, suivit la majorité dans ses votes, et ne soutint pas la politique personnelle du prince-président. Après la session, il revint à Saint-Venant diriger sa brasserie.