Bernard Mulé

1803 - 1888

Informations générales
  • Né le 13 novembre 1803 à Toulouse (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 26 mars 1888 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Haute-Garonne
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Toulouse (Haute-Garonne) le 13 novembre 1803, mort à Toulouse le 26 mars 1888, fils d'un tonnelier, il entra à 14 ans dans une maison de commerce, se fit affilier en 1822 à la Charbonnerie, prit une part active à la révolution de 1830, refusa la croix de Juillet, devint l'un des agents les plus influents des comités radicaux, et fut l'un des organisateurs du banquet réformiste de Toulouse.

Quand il apprit la chute de Louis-Philippe, il réunit quelques amis, se rendit à la tête du peuple au Capitole pour y dissoudre l'ancienne administration et proclamer la République, et fut nommé membre de la municipalité provisoire (25 février).

Elu, le 23 avril 1848, représentant de la Haute-Garonne à l'Assemblée constituante le 8e sur 12, par 46 577 voix, il fit partie du comité de l'Algérie et des colonies, et vota constamment avec la Montagne :
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- pour l'impôt progressif,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome,
- pour la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Après le 2 décembre, contre lequel il avait protesté, il fut interné en Algérie.

Rentré en France, il fut encore détenu quelques mois en vertu de la loi de sûreté générale de 1858.

Il posa sa candidature d'opposition au Corps législatif dans la 1re circonscription de la Haute-Garonne, le 4 juin 1863, mais il échoua avec 4 872 voix contre 17 905 à l'élu officiel, M. d'Ayguevives, et ne fut pas plus heureux le 24 mai 1869, avec 6 600 voix contre 15 611 à l'élu officiel, M. d'Ayguevives, député sortant, et 4 965 à M. Caze. Il échoua encore, le 8 février 1871, comme candidat à l'Assemblée nationale avec 22 984 sur 122 845 votants.

Conseiller général du canton de Toulouse-centre en 1871.

Chevalier de la Légion d'honneur le 30 juillet 1878, M. Mulé se démit de ses fonctions publiques en 1879, en raison de son âge.