Eugène, Marie Tessié de la Motte
1799 - 1877
- Informations générales
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- Né le 23 décembre 1799 à Les rosiers-sur-Loire (Maine-et-Loire - France)
- Décédé le 18 décembre 1877 à Les rosiers (Loir-et-Cher - France)
1799 - 1877
Député de 1837 à 1848, représentant du peuple en 1848, né aux Rosiers (Maine-et-Loire) le 23 décembre 1799, mort aux Rosiers le 18 décembre 1877, il entra en 1818 dans les gardes du corps du roi, et fut obligé de donner sa démission, en raison de ses opinions avancées. Condamné à mort par contumace comme impliqué dans la conspiration du général Berton (1823), il ne rentra en France que peu de temps avant la révolution de 1830, prit une part active aux trois journées, reçut en récompense la décoration de Juillet, s'engagea comme volontaire dans les troupes destinées à réprimer le soulèvement de la Vendée, et fut décoré de la Légion d'honneur (12 mars 1831).
Maire des Rosiers, conseiller général, il se présenta à la députation, le 12 juin 1837, dans le 6e collège de Maine-et-Loire (Doué), et échoua avec 67 voix, contre 94 à l'élu, M. Allain-Targé ; il fut ensuite successivement élu député du même collège :
- le 4 novembre 1837, par 129 voix (216 votants, 316 inscrits), contre 79 à M. Allain-Targé, député sortant ;
- le 2 mars 1839, par 150 voix (276 votants, 323 inscrits) contre 124 à M. Allain-Targé ;
- le 9 juillet 1842, par 156 voix (309 votants, 348 inscrits) contre 149 à M. Allain-Targé ;
- le 1er août 1846, par 197 voix (380 votants, 431 inscrits), contre 155 à M. Allain-Targé.
M. Tessié de la Motte prit d'abord place au centre ministériel, puis passa bientôt à l'opposition, et vota contre le ministère Molé, contre la dotation du duc de Nemours, pour l'adjonction des capacités et contre l'indemnité Pritchard.
Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de Maine-et-Loire à l'Assemblée constituante, le 2e sur 13, par 123 156 voix. Il fit partie du comité de la Marine, et vota :
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.
Non réélu à la Législative, il retourna dans son pays natal, toujours maire des Rosiers, et fut nommé officier de la Légion d'honneur le 13 août 1863.