Jean, Charles, Emile Westercamp

1799 - 1871

Informations générales
  • Né le 17 décembre 1799 à Wissembourg (Bas-Rhin - France)
  • Décédé le 15 mai 1871 à Wissembourg (District de Basse Alsace - Empire allemand)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Bas-Rhin
Groupe
Montagne
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Bas-Rhin
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848 et en 1849, né à Wissembourg (Bas-Rhin) le 17 décembre 1799, fils de Louis Westercamp, notaire, et de Henriette Marguerite Kraus, mort à Wissembourg (District de Basse Alsace - Empire allemand) le 15 mai 1871, il fit son droit à Strasbourg, et se fixa comme notaire à Wissembourg en 1820.

Il fit de l'opposition radicale à la Restauration et au gouvernement de Juillet, et fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Bas-Rhin à l'Assemblée constituante, le 14e sur 15, par 50 415 voix (123 968 votants, 132 186 inscrits). Il siégea à la Montagne, fit partie du comité de la guerre, et vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre les deux Chambres,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour le droit au travail,
- pour la suppression et la réduction de l'impôt du sel,
- pour l'amnistie générale,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome,
- pour l'amnistie des transportés,
- pour la mise en accusation du président et des ministres.

Réélu dans le même département à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 3e sur 12, par 48 266 voix (95 863 votants, 146 942 inscrits), il reprit sa place à l'extrême gauche, vota :

- contre l'expédition romaine,
- contre la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- contre la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel,
- contre la révision de la Constitution.

Il quitta la vie politique au coup d'Etat de décembre 1851.

Date de mise à jour: février 2016