François, Dominique, Victor, Edouard Espéronnier

1788 - 1855

Informations générales
  • Né le 26 février 1788 à Narbonne ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 23 mai 1855 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 10 janvier 1835 au 3 octobre 1837
Département
Aude
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 5 octobre 1838
Département
Aude
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 octobre 1838 au 2 février 1839
Département
Aude
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Aude
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Aude
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Aude
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1835 à 1848, né à Narbonne (Généralité de Montpellier) le 26 février 1788 « fils légitime de Me Joseph Dominique Espéronnier, avocat au parlement et juge royal au siège de Coursan, et de Dame Espérance Adélaïde Sabatié », mort à Paris (Seine) le 23 mai 1855, il suivit la carrière militaire.

Il était lieutenant-colonel d'artillerie et officier de la Légion d'honneur, lorsqu'il fut élu, le 10 janvier 1835, député du 5e collège de l'Aude (Narbonne), par 300 voix sur 493 votants et 639 inscrits, contre 188 à M. Mahul. Il prit place dans la majorité conservatrice et vota les lois de septembre, mais rejeta le projet de disjonction. Promu au grade de colonel d'artillerie par l'ordonnance du 24 août 1838, il devait être réélu le 6 octobre suivant.

Réélu le 4 novembre 1837, par 351 voix (533 votants, 649 inscrits), puis le 2 mars 1839, par 356 voix (530 votants, 651 inscrits); le 9 juillet 1842, par 326 voix (610 votants, 719 inscrits), contre 242 à M. Guy, et enfin le 1er août 1846, par 366 voix (704 votants, 797 inscrits), contre 125 à M. H. Faure, 123 à M. Ginestoux et 53 à M. Castilhon de Saint-Victor, il se montra presque toujours le fidèle approbateur de la politique gouvernementale et fut successivement promu colonel, puis général de brigade; il commanda en second l'Ecole polytechnique.

La révolution de 1848 l'arrêta tout à la fois dans son rôle politique et dans sa carrière militaire; le général Espéronnier fut admis à la retraite d'office le 8 juin 1848.

Date de mise à jour: janvier 2014