Pierre, Barthélemy, Joseph Nogaret
1762 - 1841
- Informations générales
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- Né le 28 juin 1762 à Marvejols ( - Généralité de Montpellier - France)
- Décédé le 31 août 1841 à Saint-Laurent-d'Olt (Aveyron - France)
1762 - 1841
Député en 1791, au Conseil des Cinq-Cents, et de 1828 à 1841, né à Marvejols (Généralité de Montpellier, France) le 28 juin 1762 « fils légitime à Messire Barthélemi Robert de Nogaret avocat en parlement et à Dame Marie Victoire Aymar de Jabrun mariés », mort à Saint-Laurent-d'Olt (Aveyron) le 31 août 1841, il se fit recevoir licencié ès lois, dans le but de succéder à son père qui était conseiller à la cour des aides de Montpellier. Mais la Révolution trompa ses desseins. Il en soutint néanmoins les principes.
Il fut nommé, en 1790, administrateur et membre du directoire de l'Aveyron, et fut élu, le 8 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 4e sur 9, par 248 voix (411 votants). Il y prit place parmi les constitutionnels, fut membre du comité colonial, et protesta contre l'ingérence des tribunes dans les délibérations de l'Assemblée ; il parla aussi sur des questions d'ordre judiciaire. Son modérantisme le fit arrêter par la municipalité de Saint-Ouen, le 10 août 1792 ; mais il fut aussitôt remis en liberté.
Président de l'administration du district de Séverac en 1792, il se tint à l'écart, et, après l'établissement du gouvernement directorial, fut président de l'administration municipale de son canton, en l'an IV et en l'an V, et membre de l'administration centrale de l'Aveyron en l'an VI.
Elu, le 24 germinal de cette dernière année, député du même département au Conseil des Cinq-Cents, par 154 voix (196 votants), il s'y fit peu remarquer, et adhéra au 18 brumaire.
Nommé préfet de l'Hérault le 11 ventôse an VIII, il conserva ces fonctions jusqu'au mois de janvier 1814, et devint alors maître des requêtes au conseil d'Etat (21 janvier suivant).
Fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, il avait été créé baron de l'Empire le 14 février 1810.
Il quitta la vie publique à la seconde Restauration, se présenta à la députation, le 28 avril 1828, dans le 3e arrondissement électoral de l'Aveyron (Millau), en remplacement de M. Vernhette démissionnaire, et fut élu par 130 voix (200 votants, 235 inscrits), contre 64 à M. Clausel de Coussergues.
Réélu, le 23 juin 1830, par 117 voix (220 votants, 242 inscrits), contre 102 à M. Vezin ; le 5 juillet 1831, par 165 voix (175 votants, 295 inscrits) ; le 21 Juin 1834, par 151 voix (230 votants, 309 inscrits) ; le 4 novembre 1837, par 180 voix (318 votants, 426 inscrits), contre 105 à M. de Gaujal ; le 2 mars 1839, par 184 voix (235 votants), il siégea, sous la Restauration, à l'opposition libérale ; prit d'abord place, sous Louis-Philippe, dans la majorité ministérielle, mais se rapprocha bientôt du groupe de l'opposition dynastique, et repoussa les lois de septembre, de disjonction et de dotation.
À partir de 1837, il présida la Chambre, comme doyen d'âge, à l'ouverture des sessions, et mourut en 1841.
Il fut remplacé, le 21 septembre suivant, par M. Pons.
Date de mise à jour: septembre 2013