Guillaume, Amans Pons

1789 - 1860

Informations générales
  • Né le 10 novembre 1789 à Curières ( - Généralité de Montauban France)
  • Décédé le 28 juillet 1860 à Espalion (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 21 septembre 1839 au 12 juin 1842
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 19 septembre 1845
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 7 février 1846 au 6 juillet 1846
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1839 à 1848, né à Curières (Généralité de Montauban) le 10 novembre 1789, mort à Espalion (Aveyron) le 28 juillet 1860, il était avocat à Espalion, quand il fut élu député du 3e collège de l'Aveyron (Espalion), le 21 septembre 1839, en remplacement de M. de Guizard, nommé préfet, par 119 voix (233 votants).

Réélu, le 9 juillet 1842, par 172 voix (256 votants, 359 inscrits), contre 82 à M. Delzers, il devint, le 9 août 1845, juge au tribunal de Rodez, et dut se représenter devant ses électeurs qui, le 20 septembre suivant, ne lui donnèrent plus que 130 voix contre 140 à l'élu, M. Delzers. Mais cette dernière élection fut annulée, et M. Pons fut définitivement réélu, le 7 février 1846, par 154 voix (260 votants). Son mandat lui fut renouvelé, aux élections générales du 1er août suivant, par 193 voix (267 votants, 391 inscrits) contre 103 à M. H. Affre.

Dans ces législatures successives, il vota le plus souvent pour le ministère, notamment pour le recensement, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard, mais il se prononça aussi contre la dotation du duc de Nemours et contre les fortifications de Paris.

Il fut élu en 1847, membre du conseil général de l'Aveyron, où il siégea jusqu'à sa mort. Un décret de 1854 le nomma juge au tribunal d'Espalion. Il quitta le parlement à la révolution de 1848, et fut admis à la retraite, comme juge, le 18 juillet 1860.

Date de mise à jour: avril 2017