Charles, Hélène, Bernardin Beslay
1768 - 1839
Député au Corps législatif de l'an X à 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours, député de 1815 à 1824, et de 1830 à 1839, né à Dinan (Généralité de Bretagne nord, France), le 1er septembre 1768, mort à Dinan (Côtes-du-Nord), le 12 octobre 1839, il était le fils de M. François-Marie Beslay, notaire, procureur en la juridiction royale de Dinan, et trésorier en charge de la paroisse, et de demoiselle Guillemette Françoise Néel.
Il venait d'être reçu avocat au Parlement, quand la Révolution supprima les parlements ; il fonda alors une maison de commerce à Dinan. Le 6 germinal an X, le Sénat conservateur le choisit comme député des Côtes-du-Nord au Corps législatif .
Il fut réélu au même titre par son département le 2 mai 1809, et réélu par le collège de département, le 14 mai 1815, à la Chambre des Cent-Jours, avec 111 voix sur 150 votants et 283 inscrits.
Il avait voté, en avril 1814, la déchéance de Napoléon.
Il devait être réélu à la Chambre des députés par le département des Côtes-du-Nord le 22 août 1815.
Il parla en 1815 en faveur du budget présenté par le baron Louis, et fit partie de la commission des réquisitions militaires.
Réélu, le 4 octobre 1816, par 108 voix sur 203 votants et 274 inscrits, il soutint en 1818 la pétition présentée en faveur du rappel des bannis, combattit les lois d'exception et présenta, le 20 mars 1819, un rapport sur les subsistances.
Le 4e arrondissement électoral des Côtes-du-Nord le renvoya à la Chambre, le 4 novembre 1820, par 109 voix sur 195 votants et 204 inscrits ; il continua de siéger à la gauche constitutionnelle, tout en conservant une complète indépendance dans ses votes.
Non réélu à la Chambre septennale, il se représenta aux élections du 23 juin 1830, dans le 3e collège électoral des Côtes-du-Nord (Guingamp), et fut nommé par 111 voix sur 197 votants et 218 inscrits.
Aux élections du 5 juillet 1831, ce fut le collège de Dinan qui lui renouvela son mandat, par 91 voix sur 138 votants et 238 inscrits, contre 39 voix données à M. de Saint-Pern ; puis il fut deux fois l'élu du 2e collège d'Ille-et-Vilaine (Saint-Malo), le 21 juin 1834, par 136 voix sur 237 votants et 374 inscrits, contre M. Gandon (15 voix), et le 6 novembre 1837.
Il fit aux différents ministères de la monarchie de Juillet une opposition qui n'eut rien de systématique, et démissionna, pour raison de santé, le 31 décembre 1838.
Chevalier de la Légion d'honneur du 13 décembre 1814.
Date de mise à jour: avril 2013