Jean-Marie, Félix Girod
1789 - 1874
- Informations générales
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- Né le 6 septembre 1789 à Gex ( - Généralité de Bourgogne France)
- Décédé le 14 avril 1874 à Paris (Seine - France)
1789 - 1874
Député de 1833 à 1848, né à Gex (Généralité de Bourgogne) le 6 septembre 1789, mort à Paris (Seine) le 14 avril 1874, frère cadet de Louis Gaspard Amédée Girod, il entra en 1805 à l'Ecole militaire de Fontainebleau, fit, au 9e régiment d'infanterie légère, en qualité de sous-lieutenant, de lieutenant et d'adjudant-major, les campagnes de Prusse et de Pologne (1806-1807), puis celles de 1808-1811 en Espagne.
Capitaine et aide-de-camp du général Desaix, il combattit en Russie (1812), fut promu chef de bataillon en 1813, et se distingua encore dans plusieurs engagements en Allemagne et en France (1814-1815). Chevalier de la Légion d'honneur en 1813, officier du même ordre en 1815, il fut tenu à l'écart par la Restauration, et ne rentra en activité qu'en 1830.
Devenu lieutenant-colonel en juin de cette année, après dix-sept ans passés dans le grade de chef de bataillon, il se fit nommer par le gouvernement de Louis-Philippe chef de l'état-major de la première division, puis chef de l'état-major du ministre de la Guerre, et enfin chef de la section historique du dépôt de la guerre.
Colonel en 1832, il se présenta pour la première fois à la députation le 8 juin 1833, en remplacement de M. Laguette-Mornay démissionnaire, et fut élu dans le 5e collège de l'Ain (Nantua) par 80 voix sur 124 votants et 151 inscrits, contre 44 voix à M. Camille Garin, juge à Lyon. Il appartint à la majorité conservatrice.
Réélu, le 21 juin 1834, par 87 voix (126 votants, 152 inscrits), contre 36 à M. Nicod, il vota pour les lois de septembre, pour les lois de disjonction, d'apanage, etc., et obtint constamment sa réélection jusqu'à la fin du règne: le 4 novembre 1837 avec 93 voix (130 votants, 162 inscrits), le 2 mars 1839 avec 105 voix (138 votants, 165 inscrits), le 9 juillet 1842 avec 97 voix (117 votants, 167 inscrits), et le 1er août 1846 avec 98 voix (160 votants, 195 inscrits), contre 56 à M. Etienne Gauthier.
Durant ces diverses législatures, il ne cessa d'appuyer la politique ministérielle, et se prononça pour l'indemnité Pritchard, contre la réduction du nombre des députés fonctionnaires, contre la réforme électorale, etc.
Commandeur de la Légion d'honneur (27 avril 1838) et chevalier de Saint-Louis, il fut promu maréchal-de-camp le 7 juin 1842, commanda en cette qualité le département du Jura et, après la révolution de 1848, fut, le 8 juin, admis d'office à la retraite.
Date de mise à jour: août 2013