François Lobjoy

1743 - 1807

Informations générales
  • Né le 25 septembre 1743 à Brancourt ( - Généralité de Soissons France)
  • Décédé le 6 septembre 1807 à Colligis (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 21 avril 1802 au 6 mai 1802

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 8 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Aisne
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 6 septembre 1807
Département
Aisne
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, au Conseil des Anciens et au Corps législatif en l'an VIII et en 1807, né à Brancourt (Généralité de Soissons) le 25 septembre 1743, mort à Colligis (Aisne) le 6 septembre 1807, « fils de François Lobjois marchand mercier à Brancourt et de Marie-jeanne Jacquemin », il s'adonna à la littérature, et manifesta un grand enthousiasme pour la Révolution.

Maire de Colligis en 1790, il fut élu, le 8 septembre 1791, député de l'Aisne à l'Assemblée législative, le 8e sur 14, par 568 voix (580 votants). Il présenta un rapport ayant pour but d'obtenir du ministre des relations extérieures la communication au comité diplomatique des pièces officielles.

Après la session, il devint, de 1792 à l'an II, vice-président de son district, se tint à pendant la Terreur, et ne reparut sur la scène politique qu'a l'époque du Directoire.

Elu, le 22 germinal an V, député de l'Aisne au Conseil des Anciens, par 183 voix (205 votants), il adhéra au coup d'Etat de brumaire, et fut nommé par le Sénat conservateur député du même département au nouveau Corps législatif, le 4 nivôse an VIII.

Ce mandat lui fut renouvelé le 17 février 1807.

Président du Corps législatif en l'an X, il prononça un discours en faveur de la paix d'Amiens, et fut chargé, quelque temps après, de féliciter Napoléon lors de la découverte de la conspiration de Georges Cadoudal et de Pichegru.

Membre de la Légion d'honneur du 4 frimaire an XII.

Le nom de ce législateur est orthographié de diverses manières : l'état civil écrit Lobjois, et le procès-verbal d'élection Lobgeois ; le Moniteur, porte Lobjoy conformément à la signature constante de ce député.