Marie, Jean-François, Philbert Le Carlier d'Ardon

1752 - 1799

Informations générales
  • Né le 20 novembre 1752 à Laon ( - Généralité de Soissons France )
  • Décédé le 22 août 1799 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 22 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Laon - Soissons - Vermandois (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Aisne
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 1er novembre 1795
Département
Aisne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents et au Conseil des Anciens, né à Laon (Généralité de Soissons) le 20 novembre 1752, mort à Paris (Seine) le 22 août 1799, il était secrétaire du roi et maire de Laon, et l'un des plus riches propriétaires de la province, quand il fut élu député du tiers aux Etats généraux par le bailliage de Vermandois, le 22 mars 1789. Il siégea parmi les partisans des réformes, parla sur l'exportation des grains, et fut secrétaire de l'Assemblée (juin 1791).

Président du district de Chauny après la session, il fut réélu, le 6 septembre 1792, par le département de l'Aisne, membre de la Convention, le 10e sur 12, avec 423 voix (657 votants).

Lors du procès de Louis XVI, il vota oui sur la question de l'appel au peuple, non sur celle du sursis ; bien que le Moniteur soit muet en ce qui concerne son vote sur la peine, il est constant que Le Carlier a voté la mort.

Lors de la déclaration d'âge réclamée des conventionnels à la fin de la législature (1795), il dit qu'il n'accepterait pas une nomination à l'un des deux Conseils. Elu quand même, par ses collègues de la Convention, au Conseil des Cinq-Cents, le 4 brumaire an IV, il donna sa démission six jours après.

Porté, le 18 fructidor, sur la liste des candidats au Directoire, en remplacement de Carnot et de Barthélemy condamnés à la déportation, il ne fut pas choisi, et, réélu par le département de l'Aisne au Conseil des Anciens, le 23 germinal an VI, il fut nommé commissaire plénipotentiaire près l'armée française en Suisse et chargé de l'organisation de la République Helvétique. Il adressa, en cette qualité, une proclamation aux montagnards et coopéra au traité d'alliance passé entre les deux républiques voisines.

Nommé ministre de la police, le 27 floréal an VI, en remplacement de Dondeau, il quitta ces fonctions le 11 brumaire an VII, fut nommé commissaire général en Belgique, et fut réélu par son département, au Conseil des Anciens, le 23 germinal suivant ; il mourut quelques jours avant le 18 brumaire. Son éloge fut prononcé par Jean Debry.

Date de mise à jour: octobre 2018