Marie, Charles, Henri, Philbert Le Carlier d'Ardon
1778 - 1860
Représentant aux Cent-Jours, député de 1819 à 1823, et de 1827 à 1834, né à Laon (Généralité de Soissons, France) le 19 septembre 1778, mort à Presles-et-Thierny (Aisne) le 25 janvier 1860, fils de Marie Jean François Philbert Le Carlier d'Ardon qui fut député en 1789 et de dame Jeanne Henriette Geneviève Mahieu, propriétaire et maire de Laon, il fut élu par le collège de département de l'Aisne, le 8 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-jours, avec 57 voix (104 votants, 280 inscrits). D'opinions « constitutionnelles », il se fit peu remarquer dans cette courte législature.
Elu de nouveau député de l'Aisne, au grand collège, le 11 septembre 1819, par 761 voix (1 089 votants, 1 495 inscrits), Le Carlier d'Ardon prit place à gauche et opina contre la suppression de la liberté individuelle, contre les lois sur la presse et contre le nouveau système électoral.
Il ne fut pas réélu à la Chambre en 1824, n'ayant obtenu, le 25 février de cette année, dans le 1er collège de l'Aisne, que 129 voix contre 153 à l'élu, M. d'Aboville ; mais il y rentra le 17 novembre 1827, comme député de cette circonscription, élu par 157 voix sur 276 votants et 297 inscrits, contre 108 à M. d'Aboville.
M. Le Carlier d'Ardon combattit dans les rangs de l'opposition libérale, le ministère Polignac, fut des 221, et obtint le renouvellement de son mandat, le 23 juin 1830, par 202 voix (297 votants, 307 inscrits), puis, le 5 juillet 1831, par 335 voix (360 votants, 429 inscrits), contre 12 à M. J. Laffitte.
Il avait pris part à l'établissement de la monarchie de Louis-Philippe, et il appartint sous le gouvernement nouveau à la majorité conservatrice, jusqu'aux élections générales de 1834 : il rentra alors dans la vie privée.
Conseiller général de l'Aisne.
Date de mise à jour: juin 2018