Louis, Joseph, Thomas Le Sergeant d'Isbergues

1747 - 1807

Informations générales
  • Né le 5 juillet 1747 à Saint-Omer ( - Généralité de Lille - France )
  • Décédé le 16 mai 1807 à Saint-Omer (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 30 avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Artois (Type : Province)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Saint-Omer (Généralité de Lille, France) le 5 juillet 1747, mort à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 16 mai 1807, « fils d'Emmanuel François-Joseph Le Sergent et de dame Marie-Jeanne-Louis-Dauvin, son épouse », il suivit la carrière militaire, devint capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, puis gouverneur de Lens en Artois et lieutenant des maréchaux de France.

En Artois, la haute noblesse comme le haut clergé (voir Le Roulx), n'ayant aucune chance de voir ses représentants nommés, ne prit pas part au vote et, le 30 avril 1789, Le Sergent d'Isbergues fut un des quatre députés de la noblesse d'Artois aux Etats-Généraux, élu par 221 voix contre 67.

Dans un pamphlet du temps écrit par Fourdrin, notaire à Frévent, sous le titre : Nos députés aux Etats-Généraux.- Allégorie. - On lit :

« On peut voir dans la cour de l'hôpital d'Arras trois attelages, l'un de 8, les autres de 4 chevaux chacun, destinés pour les Etats-Généraux dont voici la description : 2e écurie.....I....II....III....
IV. Le Sergent, l'honnête cheval de race, réunit toutes les qualités : de l'ardeur sans avoir la vivacité; doux, sage, les mouvements tendres; supérieurement dressé: il aura peut-être quelquefois besoin de l'éperon, mais comme il y sera probablement trop sensible, il suffira d'approcher les jambes. »

Le Sergent d'Isbergues n'adopta qu'avec beaucoup de réserve les idées nouvelles et se montra partisan d'une monarchie constitutionnelle.

Après s'être fait oublier sous le régime révolutionnaire, il devint, à l'époque du Directoire, président de l'administration municipale; mais un arrêté du 29 septembre 1797 le révoqua de ces fonctions comme royaliste. Il y fut replacé, avec le titre de maire de Saint-Omer, le 14 mai 1800, fut encore destitué le 2 juillet 1802, et obtint une seconde fois sa réintégration le 21 octobre 1806.

Le Sergent d'Isbergues mourut l'année suivante, conseiller général du Pas-de-Calais.