Claude, Hubert Bazoche

1748 - 1812

Informations générales
  • Né le 22 janvier 1748 à Saint-Mihiel ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy)
  • Décédé le 7 février 1812 à Saint-Mihiel (Meuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 1er avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Bar-le-Duc (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Meuse
Groupe
Plaine
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 23 septembre 1803
Département
Meuse
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée constituante de 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens et au Corps législatif de l'an VIII, né à Saint-Mihiel (Duché de Lorraine, généralité de Nancy), le 22 janvier 1748 « de Me Sébastien Basoge, avocat à la cour exerçant au bailliage de cette ville et de demoiselle Elizabeth Marchal », mort dans la même ville (Meuse) le 7 février 1812, il fut d'abord nommé, le 1er octobre 1768, avocat du roi au bailliage de Saint-Mihiel, puis adjoint à son père à la subdélégation de Saint-Mihiel (11 avril 1778), subdélégué en remplacement de son père décédé (1781), procureur syndic de l'Assemblée provinciale de Lorraine à Saint-Mihiel (1788).

Elu, le 1er avril 1789, député du tiers état aux Etats généraux pour le bailliage de Bar-le-Duc, il siégea parmi les modérés, et fut nommé, à l'élection, président du tribunal de district de Saint-Mihiel (octobre 1791).

Elu à la Convention par le département de la Meuse, le 7 septembre 1792, avec 98 voix sur 180 votants, il motiva ainsi son vote sur le 3e appel nominal, dans le procès de Louis XVI :
« J'ai été envoyé à une Convention nationale. J'ai été revêtu de pouvoirs illimités; mais je n'ai jamais pensé que le pouvoir judiciaire en fit partie, à moins qu'il ne m'eût été délégué par un mandat spécial de la nation. Je conclus à ce que Louis soit détenu comme otage jusqu'à l'époque où les représentants ne verront plus d'obstacle à la déportation. »

Il vota aussi l'appel au peuple.

Le 21 vendémiaire an IV, le département de la Meuse l'envoya siéger au Conseil des Anciens, et l'y réélut, le 23 germinal an VI.

D'opinions très modérées, il accepta le 18 brumaire, et passa au Corps législatif, le 4 nivôse an VIII, traversant ainsi toutes les Assemblées sans y laisser de souvenirs oratoires, mais avec la réputation rare et incontestée d'être ce qu'on appelait alors « un citoyen vertueux. » De la troisième série, il quitta le Corps législatif en l'an XII.

Date de mise à jour : juin 2018