Victor, Urbain Rémond

1773 - 1859

Informations générales
  • Né le 13 juillet 1773 à Domfront ( - Généralité d'Alençon - France)
  • Décédé le 23 décembre 1859 à Parnes (Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 16 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Orne
Groupe
Constitutionnel libéral
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 28 octobre 1830 au 31 mai 1831
Département
Orne
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, député de 1830 à 1831, né à Domfront (Généralité d'Alençon, France) le 15 juillet 1773, mort à Parnes (Oise) le 23 décembre 1859, il s'engagea à dix-huit ans comme volontaire, fut admis en 1792 à l'Ecole du génie militaire et en sortit lieutenant en 1795.

Capitaine à vingt-trois ans, il prit part aux travaux du siège de Mayence, fut fait prisonnier à Kehl en 1796, passa en 1799 à l'état-major général de l'armée du Danube, et assista aux batailles d'Ulm, d'Austerlitz, d'Iéna et de Lubeck. Promu chef de bataillon le 5 janvier 1807, il se battit encore à Eylau, à Heilsberg, enveloppa et prit tout un bataillon prussien qui fuyait vers Kœnigsberg, et reçut la croix d'officier de la Légion d'honneur. En 1808, il accompagna en Espagne le maréchal Soult. Après avoir pris une part importante aux combats de cette campagne (1809), il fut fait colonel, et fut détaché avec un corps d'infanterie sur le Rio-Tinto, pour couvrir le blocus de Cadix. Il se distingua encore dans plusieurs engagements, et fut nommé, le 3 août 1811, général de brigade. Il fit preuve de sang-froid et de courage dans la malheureuse campagne de 1813.

Commandeur de la Légion d'honneur et baron, il fut pendant les Cent-Jours, le 16 mai 1815, élu membre de la Chambre des représentants par le grand collège de l'Orne, avec 72 voix (89 votants). Il fit de patriotiques efforts dans l'intérêt de la défense du pays, se lia sous la Restauration avec les principaux chefs de l'opposition libérale, et échoua aux élections du 9 mai 1822, dans le 3e arrondissement de l'Orne (Domfront), avec 9 voix contre 114 à M. Le Gonidec.

Après la révolution de juillet, dont il se déclara partisan, il entra à la Chambre des députés le 28 octobre 1830, comme l'élu du département de l'Orne (grand collège) par 116 voix sur 211 votants, en remplacement de M. d'Andlau. Il siégea dans la majorité conservatrice et se représenta sans succès le 5 juillet 1831 : il n'obtint que 52 voix contre 158 à l'élu, M. Lemercier.

Dès lors il se consacra à des travaux d'art militaire et d'agriculture. Le gouvernement de Louis-Philippe le nomma grand officier de la Légion d'honneur. Le général Rémond avait épousé la petite-fille du général d'artillerie Florent de Valliére.

Date de mise à jour: juillet 2013