Henri, Emile Brière
1873 - 1957
- Informations générales
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- Né le 13 décembre 1873 à Flers (Orne - France)
- Décédé le 25 mars 1957 à Oran (Algérie)
1873 - 1957
Né le 13 décembre 1873 à Flers (Orne), mort le 25 mars 1957, à Oran.
Député d'Oran de 1928 à 1936.
Henri Brière a fait ses études secondaires au collège catholique de Tinchebrai (Orne). Après avoir passé son baccalauréat, il vint s'installer, à l'âge de 17 ans, aux environs d'Oran, dans une propriété viticole appartenant à ses. parents, pour en assurer l'exploitation. Il fait son service militaire à Philippeville, se marie en 1897 à Saint-Cloud (Oran) et est père de trois enfants lorsque survient la guerre de 1914. Il est d'abord mobilisé comme instructeur d'artillerie à Oran. Mais cette affectation ne convient pas à son patriotisme. Il demande à partir au front malgré ses 41 ans et est envoyé à Dinan (Côtes-du-Nord) toujours en qualité d'instructeur. Encore insatisfait, il renouvelle sa demande de départ au front avec le 10e régiment d'artillerie de campagne. Son vœu est enfin exaucé : il combat en Argonne, à Verdun, et à l'armistice est un des premiers à faire son entrée à Strasbourg. Parti maréchal des logis, il termine la guerre avec les galons de lieutenant, la Croix de guerre, la Croix du combattant volontaire, et celle de Chevalier de la Légion d'honneur au titre militaire.
Rendu à la vie civile, il regagne Oran où il fonde la caisse régionale agricole et est décoré de la Croix de Chevalier du Mérite agricole.
Sollicité par ses amis, il se présente aux élections générales législatives des 22 et 29 avril 1928, dans la 2e circonscription d'Oran, et est élu au deuxième tour de scrutin, par 6.768 voix contre 5.941 à M. Jules Gasser, ancien Sénateur d'Oran.
Il s'inscrit au groupe de l'action démocratique et sociale, il entre à la Commission des mines et de la force motrice et à celle de l'aéronautique civile, commerciale et militaire, maritime et coloniale. Il prend la parole à plusieurs reprises : sur le commerce des blés, pour évoquer la question des blés durs d'Algérie, sur le budget des postes, télégraphes et téléphones, des exercices 1931 et 1932, au sujet des commis d'ordre et de comptabilité des services extérieurs, sur la viticulture et le commerce des vins, sur le budget de la marine marchande de l'exercice 1932 pour défendre les industries de la conserve, tandis qu'il dépose une proposition de loi tendant à renvoyer dans leurs foyers, par anticipation, les soldats exerçant la profession d'agriculteur. Réélu aux élections générales des 1er et 8 mai 1932, au deuxième tour de scrutin, par 7.208 voix contre 6.995 à M. Abeilhé, il s'inscrit au centre républicain. Il retrouve son siège à la Commission de l'aéronautique et entre à celle de l'Algérie, des colonies et des protectorats. Il se fait entendre sur l'organisation et la défense du marché du blé, sur la viticulture et le commerce des vins, sur le rétablissement de l'équilibre budgétaire (1933) ; sur l'assainissement du marché des vins (1934), sur l'activité des ligues (1935), et dépose un avis sur l'agrandissement projeté du port d'Oran. Il ne se représente pas en 1936 et regagne Oran qu'il ne quitte plus.
Il devait y mourir, le 25 mars 1957, âgé de 84 ans, entouré de tous ses enfants.
Né le 13 décembre 1873 à Flers (Orne)
Décédé le 25 mars 1957 à Oran (Algérie)
Député d'Oran de 1928 à 1936
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 764, 765)
Ayant abandonné la vie politique, Henri Brière meurt à Oran le 25 mars 1957, âgé de 84 ans.