Jean-Baptiste Jamin
1772 - 1848
- Informations générales
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- Né le 20 mai 1772 à Villecloye ( - Généralité de Metz - France)
- Décédé le 30 janvier 1848 à Paris (Seine - France)
1772 - 1848
Député de 1833 à 1846, et pair de France, né à Villecloye (Généralité de Metz, France) le 20 mai 1773, mort à Paris (Seine) le 30 janvier 1848, « fils de François Jamin, laboureur à Villecloye, et d'Elisabeth Adrin, son épouse, » il fit ses études au collège de Verdun, s'engagea à la Révolution, suivit, comme lieutenant, les campagnes de 1793 à 1797, aux armées des Ardennes, de Sambre-et-Meuse et du Rhin; passa capitaine en 1799, servit en Suisse sous les ordres de Masséna, puis à l'armée d'Italie, et assista au siège de Gênes où une action d'éclat lui valut le grade de chef de bataillon.
Blessé au passage du Mincio, lieutenant-colonel en 1803, membre de la Légion d'honneur le 15 prairial an XII, et colonel, il fit les campagnes de 1806 à 1809 en Allemagne, puis fut envoyé à l'armée d'Espagne, où il se distingua en diverses rencontres. Créé baron de l'Empire le 26 avril 1811, général de brigade en 1813, blessé à Lutzen, il combattit heroïquement à Bautzen, et, après Leipsig, devint commandant provisoire du 2e corps sous les ordres du maréchal Victor; à Brienne, le 1er février 1814, il commanda la 2e division de la jeune garde, et tomba, au combat de la Fére-Champenoise, entre les mains des alliés, pendant qu'il protégeait la retraite de Mortier.
Il assista à Waterloo où ses troupes se firent héroïquement écharper. Commandant du département du Lot le 8 juillet 1816, inspecteur général d'infanterie en 1818, créé vicomte par Louis XVIII le 17 août 1822, lieutenant-général le 22 septembre 1823, après avoir été chargé du blocus de Pampelune, il fit la campagne de Belgique, prit part au siège d'Anvers (1832-33), fut nommé peu après grand-officier de la Légion d'honneur, et fut placé dans la section de réserve de l'état-major en 1837.
Elu député du 3e collège de la Meuse (Montmédy), le 11 mai 1833, en remplacement de M. Lallemand, démissionnaire, par 76 voix (116 votants, 202 inscrits), contre 40 à M. Paulin Gillon; réélu, le 21 juin 1834, par 88 voix (166 votants, 213 inscrits), contre 77 à M. Paulin Gillon; le 2 mars 1839 par 123 voix (205 votants); le 9 juillet 1842, par 155 voix (184 votants, 257 inscrits), contre 29 à M. Paulin Gillon, il prit place dans la majorité, parmi les partisans de la politique conservatrice.
Nommé pair de France le 21 juillet 1846, il fut remplacé à la Chambre par son fils, M. Paul-Victor Jamin, et siégea dans la majorité de la Chambre haute jusqu'à sa mort.