Joseph, Marie Lequinio de Kerblay

1755 - 1812

Informations générales
  • Né le 15 mars 1755 à Sarzeau ( - Généralité de Bretagne sud France)
  • Décédé le 20 août 1812 à Edgefield District (Caroline du sud (Etats-Unis))

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 2 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Morbihan
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Morbihan
Groupe
Montagne
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1798 au 11 mai 1798
Département
Nord
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, né à Sarzeau (Généralité de Bretagne sud) le 15 mars 1755, mort dans le district d'Edgefield en Caroline du sud (Etats-Unis), le 20 août 1812, fils d'un chirurgien de Rhuys, il fut avocat à Sarzeau, et s'occupa surtout d'agriculture et de journalisme.

Partisan, alors modéré, des idées nouvelles, maire de Sarzeau à la Révolution, Lequinio de Kerblay publia quelques pamphlets contre la noblesse et contre les prêtres, et devint (1790) juge au tribunal de Vannes. Le 2 septembre 1791, le département du Morbihan l'élut à l'Assemblée législative, le 6e sur 8, par 258 voix sur 389 votants; Lequinio se mêla fréquemment aux débats de l'Assemblée, réclama (6 octobre 1791) la suppression du titre de « Majesté » dans le cérémonial à observer avec le roi; demanda (8 octobre) que les ministres rendissent compte chaque mois de leur gestion, et (19 octobre) que les prêtres qui se marieraient conservassent leur traitement. Le 18 décembre, il adressa au journal l'Assemblée nationale la lettre suivante :

« Au rédacteur,

Au nom du bien public, Messieurs, et pour l'économie du temps dont nous devons compte à la nation, et que nous ne pouvons pas sans cesse employer à des réponses superflues, daignez faire connaître le décret suivant, que l'on paraît ignorer encore en mille endroits ; il a été rendu par l'Assemblée constituante, le 7 avril dernier, je l'ai inséré, le 13 novembre, dans le trente et unième numéro de mon Journal des Laboureurs, mais je n'en ai pas moins éprouvé depuis, et beaucoup de mes confrères l'ont éprouvé comme moi, que tous les autres journalistes devraient se réunir pour le répandre davantage.
« Art. II. Aucun membre du Corps législatif ne pourra solliciter, ni pour autrui, ni pour lui-même, aucunes places, donations, pensions ni traitements, ou gratifications du pouvoir exécutif ou de ses agents. »
D'après un décret aussi précis, aussi clair, aussi plein d'expression, il est évident que tout député qui sollicite auprès des ministres commet une prévarication réelle, et que tout homme qui, connaissant ce décret, réclame les sollicitations d'un député, le suppose un prévaricateur; mais une infinité de personnes l'ignorent, et il en arrive de deux choses l'une, ou que le député honnête homme, auquel on s'adresse, perd beaucoup de temps à faire à chacun une réponse inutile pour donner un refus, ou que ce député laisse les gens sans réponse, s'il n'a pas le courage de leur dire franchement la vérité : ce qui peut, dans une longue et trompeuse expectative, les laisser perdre le moment favorable; il importe donc autant au bien particulier qu'au bien public, de faire connaître la loi partout ; et d'apprendre aux Français que leurs représentants ne doivent et ne peuvent, sans crime, avoir de relations d'affaires avec les agents du pouvoir exécutif, que lorsqu'il s'agit des intérêts nationaux, et jamais pour favoriser celui des individus. J'invite par votre feuille tous les journalistes à répéter la substance de cet avis.
LEQUINIO,

Député du Morbihan. »
Le 1er janvier 1792, il déposa un décret d'accusation et une motion de mise sous séquestre des biens des princes français ; provoqua (7 février) le séquestre des biens des émigrés, et quelques jours après, présenta une motion en faveur de la liberté des femmes et de l'institution du divorce. Sans se dissimuler que « la multitude qui ne réfléchit pas, s'effraie au seul mot de divorce » Lequinio soutenait que « cet établissement va devenir le gage de l'union dans les familles, et resserrera par les prévenances, les soins et l'amitié, des nœuds relâchés par des jouissances et que de mauvais traitements et la loi rendraient faciles à rompre. » Il terminait ainsi : « Quant à moi, je veux une femme douce et sensible, je la veux spirituelle; mais je la veux surtout libre, et qu'elle me défende contre moi-même des ennuis de l'uniformité; je veux enfin qu'elle puisse à chaque instant me quitter pour ne la quitter jamais. Le 19 février, il proposa la création d'une Gazette nationale. Lequinio usait largement de la publicité, et les journaux de mai 1792 reproduisirent encore cette lettre de lui:

« Je dînais, le 29 avril, rue Saint-Nicaise, hôtel de Malte, avec trente ou quarante aristocrates que je ne connaissais pas plus que je n'en étais connu ; l'un d'eux, chevalier de Saint-Louis, homme gros, grand, gras, et surtout très gros de sotte vanité, dit à ses voisins : « J'étais hier dans les salles du château; un de ces hommes auxquels on a donné une place de sous-lieutenant dans la troupe à cheval, avait des bottes très bien faites. Tout le monde les regardait avec plaisir. Une personne eut la curiosité de savoir quel était le bottier. C'est mon oncle, répondit le jeune homme. »
A ce récit fait ironiquement, le sourire s'empara des figures voisines ; cependant le sérieux que je gardais arrêta. La mauvaise plaisanterie ne fut pas poussée plus loin, et le conteur sortit. Quant à moi, je fus vivement frappé du regret de ne pas savoir le nom de l'officier, neveu du marchand de bottes ; j'aurais rendu un hommage éclatant à sa franchise patriotique; il est honteux sans doute que nous soyons encore assez peu habitués à la vertu pour tenir compte de cette ingénuité si naturelle et si simple à l'homme philosophe; mais on y est forcé par la turpitude de ces êtres vils qui ne placent leur honneur que dans l'oisiveté, le luxe, l'orgueil et tous les vices de leurs pères; et je serais heureux, si, par la voie de votre journal, cet officier patriote pouvait recevoir le tribut d'estime que je lui paie de tout mon coeur.
LEQUINIO,

Député du Morbihan. »
Membre du comité d'agriculture, il présenta au nom de ce comité un projet de décret (27 juin) concernant la communication de la mer du Nord à la Méditerranée par le canal de jonction du Rhin au Rhône.

Elu, le 7 septembre 1792, député du Morbihan à la Convention, le 4e sur 8, par 226 voix sur 406 votants, il appuya (4 novembre) la réunion de Nice à la France; offrit à la Convention, deux jours après, son livre : les Préjugés détruits; fit décréter (18 décembre) l'établissement d'un canal de jonction entre la Vilaine et la Rance, et, siégeant parmi les Montagnards, répondit dans le procès du roi, au 2e appel nominal: « Je crains que les puissances étrangères ne sèment la division dans les campagnes. Je dis non. » Au 3e appel nominal, il dit: « Citoyens, je ne puis pas être généreux quand je suis obligé d'être juste, et je ne dois point m'abandonner à un sentiment qui paraît tenir de la grandeur, mais qui n'est vraiment qu'un reste d'idolâtrie pour les rois. Un seul assassinat est puni de mort; et je vois accumulés sur la tête de Louis, la trahison, les parjures, une longue conspiration, et la mort de vingt mille Français; Louis a donc mérité plus que la mort; cependant la peine de mort est à mes yeux un crime commis au nom de la loi, et je voudrais qu'il fût possible de marquer ce jour mémorable par l'abolition de ce supplice moins propre lui-même à corriger les nations qu'à les rendre cruelles et perverses.
« Je voudrais pouvoir condamner Louis à un supplice dont la durée servît longtemps d'exemple, en même temps qu'il serait une grande leçon d'égalité ; l'on doit m'entendre; ce sont les galères perpétuelles; et je suis si intimement persuadé que ce supplice est plus proportionné que la mort aux forfaits du tyran, que son exposition seule va révolter l'imagination des femmes, des aristocrates et de tous ceux que la faiblesse ou la vanité peut asservir encore à d'antiques préjugés. Je le soutiens; au surplus, si la peine de la réclusion emportait la majorité des suffrages, elle ne pourrait pas être ailleurs qu'au bagne, sans quoi vous seriez encore injustes et prévaricateurs contre la déclaration des droits de l'homme et les maximes de l'égalité sociale.
« Mais des considérations qui découlent de la faiblesse et de l'imphilosophisme pourraient faire redouter, dans le tyran aux galères, un chef de parti toujours prêt à voir une pitié mal entendue rompre ses chaînes et lui donner le moyen de s'en servir pour occasionner de nouveaux troubles à la liberté publique; et le code pénal, encore subsistant, présente la peine de mort.
« Quant aux considérations politiques induites de nos relations à l'égard des puissances étrangères, elles sont absolument nulles pour moi; huit cent mille soldats, des canons, et l'énergie dont la Convention nationale doit se remplir pour l'imprimer à tout le peuple français, voilà les seules raisons qui puissent vous excuser de l'affront que votre révolution a déjà fait à tous les tyrans. Pour ce qui est de cette crainte que je vois vanter ici, d'un nouveau prétendant à la tyrannie, j'avoue que c'est à mes yeux un fantôme que la pusillanimité se fait pour le combattre; et je me réserve, au reste, à donner un moyen sûr de ne pas le craindre, en parlant sur la famille des Bourbons; je réclame à cette fin la parole immédiatement après Gensonné, qui vient de la demander sur le même sujet. Et je vote contre Louis pour la peine de mort. »
Le 1er février 1793, Lequinio fut envoyé dans le Nord pour la surveillance des frontières ; il annonça à la Convention, le 3 avril, la fuite de Dumouriez, et écrivit de Valenciennes (10 mai) qu'il était malade et qu'on eût à le remplacer: la Convention envoya Gossuin à sa place. Ayant repris son siège à la Convention, il proposa (10 juin), en présence de l'insurrection formidable de la Vendée, de faire sonner le tocsin dans toute la République; il fit décréter (19 juillet) que les évêques qui s'opposeraient au mariage des prêtres seraient privés de leur traitement et sévèrement punis, et, le 1er août, fut envoyé en mission dans l'Oise et dans l'Aisne pour faire des réquisitions. De là, il passa à Rochefort (9 septembre), où il donna carrière à son zèle révolutionnaire. En octobre, il institua un tribunal révolutionnaire pour juger des officiers de marine, donna des pensions aux prêtres « déprêtrisés », et, en décembre, se rendit dans la Vendée. Apprenant que les suspects entassés dans les prisons de Fontenay-le-peuple se mutinaient, il courut à la prison, et tua d'un coup de pistolet le premier prisonnier qu'il aperçut. Le 11 décembre, il remit en activité la commission militaire des Sables-d'Olonne, en établit de semblables à La Rochelle, à Fontenay et à Niort, et fit part des mesures qu'il prenait à la Convention par la lettre qui suit :


« Rochefort, le 24 frimaire an II.
Citoyens mes collègues, je viens de donner des ordres que les modérés pourront trouver barbares; je dois vous en rendre compte. Quatre à cinq cents brigands faits prisonniers encombrent les prisons de Fontenay-le-Peuple; je viens d'être instruit par un courrier extraordinaire que m'ont dépêché les administrateurs, qu'une portion de l'armée de Charette, que l'on dit composée de dix à douze mille hommes, et qui a forcé quelques-uns de nos avant-postes, s'avançait dans le canton et qu'ils avaient des craintes que les rebelles ne vinssent une seconde fois attaquer leur ville; je leur ai donné ordre sur-le-champ de faire fusiller, sans forme de procès, tous les prisonniers brigands, à la première apparition de l'ennemi. Voici sur quoi j'ai fondé cet ordre sanguinaire : le décadi dernier, j'étais à Fontenay, au sein d'une réunion d'envoyés des sociétés populaires circonvoisines venus pour y propager les principes républicains et y développer le feu patriotique, si nécessaire dans ce pays surtout. Tandis que le peuple s'abandonnait à l'allégresse et à la fraternité, les prisonniers s'insurgèrent et faillirent étrangler tous les habitants de la geôle. La municipalité me fit avertir du danger; j'y courus ; je descendis tout le premier dans la prison; je brûlai la cervelle au plus audacieux; deux autres payèrent de leur vie l'alarme qu'ils venaient de causer, et cette horde rentra dans l'ordre; je formai sur-le-champ, pour juger tous les scélérats, une commission militaire beaucoup plus expéditive que le tribunal criminel, embarrassé malgré lui de mille formes; mais j'ai cru qu'en cas d'attaque extérieure, il fallait, dès le premier instant, détruire sans ménagement ce foyer d'insurrection, que le voisinage de l'armée rendrait audacieux et infiniment dangereux au salut public, dans cette cité spécialement où le fanatisme et l'aristocratie sont loin d'être anéantis. Tels sont les motifs de ma conduite; si vous la blâmez, rendez du moins justice à l'intention. Je dois, au reste, vous dire que, sans des mesures pareilles, jamais vous ne finiriez la guerre de la Vendée. C'est le modérantisme abominable des administrations qui a formé la Vendée; c'est le modérantisme des administrateurs et des généraux qui l'entretient. J'ai crié partout qu'il ne fallait plus faire de prisonniers; et, s'il m'est permis de le dire, je voudrais qu'en adoptant les mêmes mesures dans toutes nos armées, nos ennemis alors usant du réciproque, il serait impossible désormais que nous eussions des lâches. Je crois qu'un décret pareil serait le salut de la France. C'est à vous à juger si j'ai tort. Quant à la Vendée, cela est indispensable, si vous voulez en finir; tout est glacé dans ce pays; presque toutes les administrations sont à changer; mais il faudrait y envoyer des républicains d'ailleurs; car l'on n'y trouve que des honnêtes gens, et ces messieurs vont comme la tortue : cependant le peuple est là ce qu'il est ailleurs, essentiellement juste et bon; et mon voyage, quoique très court, me prouve qu'il est disposé à recevoir toutes les impressions républicaines qu'on voudra lui donner, quand la franchise et le vrai civisme les lui porteront. »
Signé LEQUINIO. »
Mais ce système n'eut pas de succès et Lequinio en fit lui-même l'aveu dans le Mémoire adressé par lui (février 1794) au comité de salut public, et sur sa demande, sur les moyens de finir la guerre dans la Vendée. Là, il accuse les généraux d'avoir fait de cette guerre une affaire de spéculation personnelle, de favoriser dans ce but le pillage, qu'il reconnaît « avoir été porté à son comble », le viol, la barbarie la plus outrée ; « les filles et les femmes des patriotes mêmes, dit-il, ont été souvent mises en réquisition ». On a fusillé indistinctement, ce qui a raffermi « dans leur égarement les hommes égarés.» « Le moyen de finir, c'est de faire précisément le contraire de ce qu'on a fait jusqu'à ce jour. Si la population qui reste, ajoute-t-il, n'était que de 30 à 40,000 âmes, le plus court, sans doute, serait de tout égorger, ainsi que je le croyais d'abord; mais cette population est immense, elle s'élève encore à plus de 400.000 hommes... »
« Il faut, entre autres moyens, défanatiser le peuple, il faut que des prédicateurs de morale parfaitement honnêtes courent les bourgades pour y former l'esprit public. Je voudrais que, dans leurs courses dans ce pays, les représentants fussent toujours accompagnés de quelques musiciens, donnassent des banquets civiques, au milieu des danses, des fêtes, des réjouissances... » et il rappelle « les miracles d'Orphée. » Il faut encore « rendre les généraux très soumis aux représentants, qui devront toujours être en costume : j'en connais plusieurs qui, cédant maladroitement au juste sentiment de mépris pour tous les colifichets, oublient que le peuple n'est pas encore philosophe, que ses yeux le guident encore plus souvent que la réflexion, et que les épaulettes de général font perdre de vue le représentant qui passe avec lui sans costume. »

De retour à la Convention, Lequinio demanda (25 germinal) les honneurs du Panthéon pour J.-J. Rousseau, réclama (1er fructidor) des garanties pour la liberté de la presse, et, le 3 frimaire an III, se prononça en ces termes sur la mise en accusation de Carrier: « Je dois hommage à la vérité dans tous ses points ; je n'ai pas vu d'orgies chez Carrier pendant les trois jours que j'ai passés dans sa maison à Nantes; et c'est ce que je voulais répondre à l'interpellation qu'il m'a faite sur ce sujet; mais j'accuse Carrier d'avoir ordonné, ou du moins toléré une série de mesures contre-révolutionnaires il ne se peut plus propres à faire détester le gouvernement républicain ; or, dans l'un comme dans l'autre cas, il est coupable. Je l'accuse encore d'avoir attenté à la souveraineté du peuple en défendant à des citoyens, à des autorités constituées, de reconnaître le représentant du peuple Tréhouart ou de lui obéir, et je dis oui. »

Le 8 nivôse an III, il proposa l'expulsion de France « du dernier rejeton du tyran ». Peu rassuré sur les intentions de la réaction thermidorienne, il protesta (13 prairial) de son horreur pour les terroristes, les ambitieux et les royalistes; mais dénoncé (thermidor) par la commune de Rochefort, « pour ses orgies, pour l'établissement du tribunal révolutionnaire et de la guillotine en permanence, pour l'admission fréquente du bourreau à sa table, etc. », il ne put, malgré le curieux mémoire justificatif par lequel il répondit à ses accusateurs, échapper au décret d'arrestation (21 thermidor). A ce décret était joint l'ordre de mettre les scellés chez son frère à qui il avait expédié, lors de la disette de numéraire, deux tonnes d'écus. Lequinio bénéficia de l'amnistie générale du 4 brumaire an IV.

Elu, en germinal an VI, député du Nord au conseil des Cinq-cents, il en fut exclu par le coup d'Etat directorial du 22 floréal an VI contre les Jacobins. Rallié au 18 brumaire, il sollicita une place de préfet, mais on ne lui donna qu'une inspection forestière à Valenciennes; puis, quelque temps après, le gouvernement consulaire l'envoya comme sous-commissaire des relations commerciales à Newport (Etats-Unis); ayant quitté son poste, devenu citoyen américain et agriculteur, il devait mourir sur sa propriété en 1812.

Outre les ouvrages déjà cités, on a de lui : La Richesse de la République (1792); Philosophie du peuple ou Eléments de philosophie politique et morale à la portée des habitants des campagnes (1796); Voyage pittoresque et physico-économique dans le Jura (1801), etc.

Date de mise à jour: mai 2019