Henry, Francisque, Bernard, Joseph Andraud

1895 - 1949

Informations générales
  • Né le 9 avril 1895 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 27 septembre 1949 à Chamalières (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Parti socialiste de France
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Non inscrit

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 9 avril 1895 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort le 27 septembre 1949 à Chamalières (Puy-de-Dôme).

Député du Puy-de-Dôme de 1928 à 1942. Sous-Secrétaire d'Etat à l'Air du 22 juin 1937 au 17 janvier 1938.

Dès les premiers jours de la guerre de 1914, Henry Andraud qui vient d'avoir 19 ans s'engage dans un régiment d'infanterie. Sa brillante conduite au feu et une grave blessure lui valent en 1916 la Croix de guerre et la Médaille militaire. Il sert ensuite dans l'aviation et, une fois les hostilités terminées, il continuera de consacrer une large part de son activité aux questions aéronautiques. La double traversée de l'Atlantique sud qu'il réalise avec Bossoutrot le 4 Janvier 1937 demeure un magnifique exploit. En 1920, il entre comme journaliste à La Montagne, quotidien de Clermont-Ferrand, dont il devient le rédacteur en chef en 1925. Ne craignant pas d'y exposer ses opinions dans des articles d'une franchise parfois brutale, il entreprend notamment une campagne en faveur de la réhabilitation des fusillés de Vingré et dénonce avec vigueur ce qu'il considère comme des injustices sociales ou politiques. Conseiller municipal de Clermont, puis maire de la commune d'Egliseneuve d'Entraigues, il s'attache tout particulièrement au développement des œuvres sociales et de la pratique des sports chez les jeunes.

Elu Député de l'arrondissement d'Issoire aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, au 2e tour de scrutin, il s'inscrit au groupe du parti socialiste. Membre de la Commission des. pensions et de la Commission de l'aéronautique, il dépose plusieurs propositions de loi relatives à la retraite du combattant, aux pensions d'invalidité et intervient à ce sujet lors du vote des lois de finances de 1930 et de 1931.

Réélu dès le premier tour aux élections générales du 1er mai 1932, il fait partie des mêmes Commissions et siège en outre à celle des affaires étrangères. Il participe à la discussion du projet de loi tendant à ratifier la convention relative à la durée du travail dans les mines (1933) et l'année suivante demande à interpeller le Gouvernement sur la crise de l'industrie minière. Intervenant dans le débat auquel donnent lieu les interpellations relatives à l'activité des ligues, il s'élève contre les menées d'organisations qui lui paraissent préparer ouvertement la guerre civile (1935). Il prend part également à la discussion des projets portant ouverture de crédits exceptionnels pour la Défense nationale (1934). A l'occasion du vote du budget de 1936, il critique la gestion du Général Denain alors Ministre de l'Air, estimant que le matériel fabriqué ne présente pas toutes les qualités requises (1935). Il proteste aussi contre les restrictions apportées par une circulaire gouvernementale à la notion de blessure de guerre (1935). La Commission de l'aéronautique le désigne en 1936 comme rapporteur pour avis du projet d'organisation de la nation en temps de guerre.

Réélu Député aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, au 2' tour de scrutin, il siège de nouveau à la Commission de l'aéronautique et fait partie de la Commission de l'administration générale départementale et communale. Il participe à la discussion du projet de loi concernant les mises à la retraite par ancienneté (1936) et des interpellations relatives à l'affaire Salengro (1936). Le 29 janvier 1937, à l'occasion des interpellations sur la Défense nationale, il s'élève contre les attaques dont le Ministre de l'Air, M. Pierre Cot, est l'objet et son intervention donne lieu à une controverse avec M. de Kerillis sur les livraisons d'avions à l'Espagne. Nommé Sous-Secrétaire d'Etat à l'Air le 22 juin 1937 dans le troisième cabinet Chautemps, il représente le Ministre de l'Air au cours de la discussion du projet portant d'une part ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1937 et d'autre part approbation de diverses mesures concernant la fabrication en série de matériel aéronautique. Le cabinet Chautemps ayant démissionné le 18 janvier 1938, il revient à son banc de député.

Le 14 février 1939, il interpelle le Gouvernement sur sa politique agricole et lui demande de revenir sur le décret-loi du 12 novembre 1938 qui prive les communes de certains crédits destinés aux adductions d'eau, à l'électrification et à la construction d'écoles et de dispensaires. Le 16 janvier 1940, il expose les raisons pour lesquelles le groupe socialiste votera le projet de loi prononçant la déchéance des élus communistes. Lieutenant pilote dans l'armée de l'Air durant la campagne 1939-1940, il est décoré de la Croix de guerre. Il organise dès 1941 un réseau de Résistance et reçoit à la Libération la Croix de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Résistance. Il abandonne alors la politique pour se consacrer à l'industrie et fait d'une usine de cycles de Clermont, une des plus importantes entreprises françaises de motocyclettes. La mort le frappe brusquement le 27 septembre 1949 à l'âge de 54 ans. Il repose dans le cimetière du petit village auvergnat d'Egliseneuve d'Entraigues.




Né le 9 avril 1895 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Décédé le 27 septembre 1949 à Chamalières (Puy de dôme)

Député du Puy de dôme de 1928 à 1942

Sous-secrétaire d'Etat à l'Air du 22 juin 1937 au 17 janvier 1938

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 373).

Lieutenant pilote dans l'Armée de l'air durant la campagne 1939-1940, Henry Andrault est décoré de la croix de guerre. Il organise, dès 1941, un réseau de Résistance et reçoit, à la Libération, la croix de la Légion d'honneur et la médaille de la Résistance.

Demeuré maire d'Eglise-Neuve durant l'Occupation et confirmé dans ses fonctions en 1944, il ne se représente pas en 1945. Il abandonne alors la politique pour se consacrer à l'industrie et fait, d'une usine de cycles de Clermont, une des plus importantes entreprises françaises de motocyclettes.

La mort le frappe brusquement le 27 septembre 1949, à l'âge de 54 ans. Il est enterré à Église Neuve d'Entraïgues.