Aaron, Jean-François Crassous

1746 - 1801

Informations générales
  • Né le 7 août 1746 à Montpellier ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 10 septembre 1801 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 20 avril 1796 au 19 mai 1796

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Hérault
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, membre du Tribunat, membre du Sénat conservateur, né à Montpellier (Généralité de Montpellier), le 7 août 1746, mort à Montpellier (Hérault) le 10 septembre 1801, il était le cousin du conventionnel Joseph Crassous (1755-1829).

Il adopta avec modération les principes de 1789, et devint, dans les premières années de la Révolution, président du département de l'Hérault, qui, plus tard (22 vendémiaire an IV), le nomma député au Conseil des Cinq-Cents, par 179 voix sur 233 votants.

Il fut secrétaire, puis président de cette Assemblée, parla fréquemment sur la situation des finances et sur des questions d'administration : paiement des fermages, douanes, contribution foncière, biens nationaux, liberté des transactions, droit de sortie des vins, paiement des rentes, etc.

Il amenda le projet relatif aux successions et fit adopter la rédaction du code hypothécaire.

En politique, il défendit l'opinion contre-révolutionnaire, s'opposa à l'exclusion de J.-J. Aymé, repoussa les attaques des jacobins du Midi contre Isnard et Cadroy, vota contre l'exclusion des nobles de toute fonction publique, et appuya diverses mesures de rigueur contre des représentants républicains.

Après le coup d'Etat de brumaire, auquel il avait contribué, il entra (4 nivôse an VIII) au Tribunat, dont il fut nommé président.

L'année suivante, il se rendit en cette qualité auprès du premier consul pour le féliciter d'avoir échappé au complot de Ceracchi et d'Aréna (V. ce nom).

Appuyé par Cambacérès, son compatriote, il fut admis, le 28 nivôse an IX, au Sénat conservateur, et mourut peu de temps après.