Elie Lacoste

1745 - 1806

Informations générales
  • Né le 18 septembre 1745 à Montignac ( - Généralité de Bordeaux - France)
  • Décédé le 26 novembre 1806 à Montignac (Dordogne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 19 juin 1794 au 4 juillet 1794

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 9 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Dordogne
Groupe
Majorité
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Dordogne
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, et membre de la Convention, né à Montignac (Généralité de Bordeaux, France), le 18 septembre 1745, d'Elie Lacoste, bourgeois marchand et d'Antoinette Dezon, mort à Montignac (Dordogne) le 26 novembre 1806, il était médecin dans sa ville natale au moment de la Révolution et administrateur du département de la Dordogne en 1790.

Il fut élu, le 9 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, la 3e sur 10, à la pluralité des voix ; il ne s'y fit point remarquer.

Réélu par le même département, le 6 septembre 1792, membre de la Convention, le 3e sur 10, avec 441 voix sur 632 votants, il répondit dans le procès de Louis XVI, au troisième appel nominal : « Je vote pour la mort ». Peu de temps après, il fut envoyé en mission dans la Dordogne et dans le Lot, puis aux armées de la Moselle et du Rhin, où il montra du courage et de la modération.

Appelé à faire partie du comité de sûreté générale, il eut à rédiger le rapport sur la conspiration du baron de Batz.

Président de l'Assemblée, le 1er messidor, il attaqua violemment le 9 thermidor, Robespierre et ses partisans, et fit décréter la suppression du tribunal révolutionnaire. Mais ayant combattu les dénonciations de Lecointre, il se vit à son tour incriminé par Gouly, le 9 prairial an III, qui le fit décréter d'accusation et emprisonner pour avoir participé aux événements de prairial et approuvé la constitution d'un gouvernement provisoire.

Il ne fut rendu à la liberté que par l'amnistie de brumaire an IV.

Il revint dans son pays natal et reprit l'exercice de la médecine.