Claude, Antoine Bolot

1742 - 1812

Informations générales
  • Né le 14 août 1742 à Gy ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 28 juin 1812 à La Chapelle-Saint-Quillain (Haute-Saône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Haute-Saône

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Anciens, né à Gy (Généralité de Besançon), le 14 août 1742, mort à la Chapelle-Saint-Quillain (Haute-Saône), le 28 juin 1812, il appartenait à une riche famille du pays.

Après avoir terminé ses études à l'Université de Besançon, il se fit recevoir avocat au Parlement, mais passa hors du barreau et dans les plaisirs les années de sa jeunesse; puis il s'établit à Vesoul en 1770.

Au moment de la Révolution, il en adopta les principes, fut élu procureur de la commune à Vesoul, puis, le 6 septembre 1792, membre de la Convention par le département de la Haute-Saône, avec 203 voix sur 394 votants.

Dans le procès de Louis XVI, il vota contre l'appel au peuple ; « Citoyens, dit-il, je considère particulièrement dans cette circonstance la Convention nationale comme le peuple entier, » et pour la peine, de mort: « Des preuves multipliées m'ont donné la conviction des crimes de Louis. La loi l'a confirmée. Aujourd'hui la justice, le salut de la République, la loi, la politique commandent que Louis périsse. La pitié ne doit même pas être écoutée. Je condamne Louis à mort. » Cependant il se déclara pour le sursis.

Il entra au Conseil des Anciens, comme l'élu, le 21 vendémiaire an IV, de la Haute-Saône, avec 185 voix ; il ne s'y fit pas remarquer, et en sortit au 1er prairial an V.

Il fut nommé bientôt substitut (an IV), puis juge au tribunal de cassation, et devint enfin (an VII) juge au tribunal de Vesoul.

N'ayant point été maintenu dans ses fonctions à la réorganisation des tribunaux, il se retira dans le domaine qu'il possédait à la Chapelle-Saint-Quillain, arrondissement de Gray, où il mourut.