Joseph, Balthazar Bonet de Treyches
1757 - 1828
- Informations générales
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- Né le 28 mars 1757 à Saint-Jeures ( - Généralité de Montpellier France)
- Décédé le 28 août 1828 à Paris (Seine - France)
1757 - 1828
Fils d'Antoine Joseph Bonet qui fut député en 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, au Corps législatif de 1810 à 1815, et représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Saint-Jeures (Généralité de Montpellier), le 28 mars 1757, mort à Paris, le 28 août 1828, il était avocat dans son pays quand éclata la Révolution; en 1791, il fut nommé juge de paix du canton de Monistrol, puis administrateur du département.
Député de la Haute-Loire à la Convention nationale (5 septembre 1792), il vota la mort de Louis XVI, quoique ne siégeant pas à la Montagne, mais vota en faveur du sursis.
Ayant pris parti pour les Girondins, il fut décrété d'accusation le 3 octobre 1793; mais il parvint à s'échapper de Paris, erra pendant 18 mois, et fut rappelé à la Convention par le décret du 18 ventôse an III. Pendant cette période, sur l'ordre des représentants Faure et Lacoste en mission en Auvergne, il avait été brûlé en effigie, au Puy, comme complice de Dumouriez. Il fut alors envoyé en mission dans le département de la Loire, et réprima un mouvement contre-révolutionnaire à Chevrière.
Le 22 vendémiaire an IV, il passa au Conseil des Cinq-cents, où le département de la Haute-Loire le nomma député par 135 voix sur 177 votants. Il quitta le Conseil au renouvellement de l'an V.
Il se montra favorable au coup d'Etat de brumaire, devint, sous l'Empire (1809), président du collège électoral d'Yssingeaux, et fut choisi pour député de la Haute-Loire au Corps législatif par le Sénat conservateur, le 10 août 1810; il y soutint la politique de Napoléon; il était alors le seul régicide siégeant au Corps législatif, et il donna sa démission quelques jours avant la séance d'ouverture présidée par Louis XVIII, le 4 juin 1814.
Le 11 mai 1815, l'arrondissement d'Yssingeaux l'élut à la Chambre des Cent-jours.
Une lettre du préfet de la Haute-Loire du 20 janvier 1816 constate qu'il jouit d'une fortune assez considérable, dont une partie en biens nationaux. (Arch. Nat. F 7. 6710.)
Bonet de Treyches était un publiciste d'un certain renom. Attaché quelque temps, dans l'intervalle de ses fonctions de législateur, à la comptabilité de l'Opéra de Paris, il publia sur ce théâtre : De l'Opéra (an XII). On a de lui un mémoire (1804) intitulé : Du Gouvernement héréditaire et de l'influence de l'autorité d'un seul sur les arts; un Mémoire théorique et pratique sur les moyens d'assurer la police des passeports (an VII), et des Observations sur la librairie et les arts et professions qui en dépendent (1808).
Date de mise à jour: septembre 2019