René François de la Primaudière

1751 - 1816

Informations générales
  • Né le 17 octobre 1751 à Sablé ( - Généralité de Tours France)
  • Décédé le 24 janvier 1816 à Sablé (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 4 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Sarthe
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Sarthe
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né le 17 octobre 1751, « fils du Sr. Yves-François seigneur de la Primaudière, cavalier de la maréchaussée et de Delle Anne Caillet », mort à Sablé (Sarthe) le 24 janvier 1816, avoué à Sablé avant la Révolution, il devint procureur-syndic du district.

Elu, le 4 septembre 1791, député de la Sarthe à l'Assemblée législative, le 8e sur 10, par 297 voix (390 votants), il vota avec la majorité réformatrice.

Le 4 septembre 1792, il fut réélu, le 2e sur 10, membre de la Convention pour le même département « à la pluralité des voix ». La Primaudière vota « la mort » dans le procès du roi.

Passé (22 vendémiaire an IV) au Conseil des Anciens, toujours comme député de la Sarthe, par 174 voix sur 303 votants, il se fit, comme orateur, aussi peu remarquer dans cette assemblée que dans les précédentes, et fut nommé, en l'an VI, contrôleur des dépenses de l'armée.

Quelques jours avant sa mort, il remit à son confesseur, le 19 janvier 1816, un acte d'abjuration dans lequel il déclara « détester la félonie dont il eut le malheur de se rendre coupable à l'Assemblée de la Convention nationale, en votant la République; détester le régicide affreux dont il eut le malheur de se rendre coupable le 6 janvier 93, en votant la mort de Louis XVI, et en demander pardon à Dieu, au roi, etc. » En février suivant, la Gazette de France ayant publié cet écrit, la fille de la Primaudière, qui habitait Sablé, s'en plaignit à l'autorité; on fit une enquête, et l'on punit l'ecclésiastique coupable d'indiscrétion.

Date de mise à jour: mars 2019