Augustin, Jacques Leyris

1762 - 1840

Informations générales
  • Né le 19 mars 1762 à Alès ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 23 avril 1840 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 11 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Gard
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 3 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Gard
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 avril 1798 au 10 novembre 1799
Département
Gard
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Alès (Généralité de Montpellier, France) le 19 mars 1762, mort à Paris(Seine) le 23 avril 1840, homme de loi avant la Révolution, il se montra partisan des idées nouvelles, fut élu, en 1790, vice-président du district d'Alais, et, le 11 septembre 1791, député du Gard à l'Assemblée législative, le 8e et dernier, par 217 voix (354 votants). Il s'y fit peu remarquer, et opina avec la majorité réformatrice.

Réélu par le même département membre de la Convention, le 8 septembre 1792, le 1er sur 8, avec 348 voix (488 votants), il vota pour la mort dans le procès du roi, se rendit en mission dans les Pyrénées-Orientales (mai 1793) signala de là à la Convention le mauvais état des armées, devint, au retour, secrétaire de l'Assemblée (an II), et fit partie, en l'an VI, du Conseil des Cinq-Cents, où le renvoya le département du Gard (25 germinal) par 140 voix sur 178 votants.

Leyris fit prendre un arrêté sur l'examen des opérations des assemblées primaires et communales missionnaires, défendit un projet de Bailleul pour le rétablissement de l'impôt sur le tabac, et se montra attaché aux institutions républicaines.

Exclu de la représentation nationale par le coup d'Etat de Bonaparte, il vécut dès lors dans la retraite ; atteint, en janvier 1816, par la loi contre les régicides, il se réfugia à Bruxelles,