Jacques, François, Charles Monnot

1743 - 1825

Informations générales
  • Né le 21 juillet 1743 à Quingey ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 21 mai 1825 à Chenecey-Buillon (Doubs - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 29 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Doubs
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Doubs
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Doubs

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né le 21 juillet 1743 à Quingey (Généralité de Besançon), mort à Chenecey-Buillon (Doubs) le 21 mai 1825, il était chanoine à Besançon.

Président du département, il fut élu, le 29 août 1791, député du Doubs à l'Assemblée législative, le 2e sur 6, par 161 voix (304 votants). Il opina avec la majorité réformatrice.

Réélu, le 5 septembre 1792, député du même département à la Convention, le 4e sur 6, par 199 voix (303 votants), il s'exprima ainsi dans le procès du roi : « Louis, conspirateur, a mérité la mort, et comme il est évident pour moi que les prétendants ont toujours eu plus d'obstacles à surmonter que ceux qui sont en titre, je pense que l'intérêt du peuple est ici d'accord avec la justice; et en conséquence je vote pour la peine de mort.»

Secrétaire de l'assemblée, il intervint dans un certain nombre de discussions, fit rendre des décrets relatifs à des matières de comptabilité et de finances, présenta le compte des contributions de la Belgique, fit mettre 320 millions à la disposition des commissions exécutives, parla sur la vente des biens nationaux, obtint une nouvelle émission d'assignats de 1,000 livres, etc.

Monnot fit encore partie du Conseil des Cinq-Cents, où ses collègues de la Convention l'élurent le 4 brumaire an IV. Il continua de s'y occuper activement de questions financières, de l'emprunt forcé, des créances hypothécaires, de l'établissement d'une loterie nationale, quitta l'assemblée en l'an VI, et fut nommé, le 4 ventôse an X, conservateur des bois et forêts à Besançon, et plus tard receveur général du Doubs.

Il occupait encore ces fonctions, et était conseiller municipal de Besançon, lorsque Napoléon, aux Cent-Jours, le nomma maire de Besançon (18 avril 1815). Atteint de ce chef par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il se retira à Bâle; les nombreuses réclamations de sa famille et de ses amis lui ayant obtenu, le 25 décembre 1818, un sursis indéfini, il rentra à Besançon le 28 janvier 1819, et ne prit plus aucune part aux affaires publiques.

Date de mise à jour: juin 2019