Marie, Denis Pellissier
1765 - 1829
- Informations générales
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- Né le 25 mai 1765 à Saint-Rémy-de-Provence ( - Généralité de Provence - France)
- Décédé le 5 janvier 1829 à Nyon (Canton de Vaud - Suisse)
1765 - 1829
Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents. né à Saint-Rémy (Généralité de Provence, France) le 25 mai 1765, mort à Nyon (Canton de Vaud, Suisse) le 5 janvier 1829, fils du constituant André Péllissier, il exerça, lui aussi la médecine à Saint-Rémy.
Délégué par la municipalité de cette ville à l'assemblée des municipalités tenue à Brignoles le 17 mai 1790, il s'y fit remarquer par son insistance à réclamer la réunion à la France de la ville d'Avignon et du Comtat-Venaissin.
Président de l'administration départementale des Bouches-du-Rhône, il fut nommé député-suppléant à l'Assemblée législative, sans être appelé à y siéger, et fut élu, le 8 septembre 1792, deuxième suppléant du département à la Convention nationale, par 614 voix (678 votants).
Admis à siéger, dès le début, en remplacement de Carra qui avait opté pour Saône-et-Loire, il se prononça, pour la peine capitale, dans le procès du roi, en disant: « Le grand homme dont je vois d'ici l'effigie terrassa le tyran de Rome, il ne donna point de motifs. Je condamne Louis à la mort. »
Secrétaire de la Convention, il fut ensuite envoyé en mission dans la Dordogne et le Lot-et-Garonne pour activer les travaux de la manufacture d'armes de Bergerac. A son retour, il fit adopter par l'assemblée deux décrets qui obligeaient les représentants chargés de mission à faire imprimer et distribuer à la Convention l'état de leurs dépenses, et à indiquer en même temps la situation exacte de leur fortune au moment de leur entrée en fonctions. Pellissier se déclara, dans le Midi, l'adversaire des thermidoriens Chambon et Cadroy.
Après la session conventionnelle, il fut nommé commissaire du Directoire dans les Bouches-du-Rhône, puis administrateur du département.
Réélu, le 23 germinal an VI, député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents, par 96 voix (124 votants), il ne fit point d'opposition au coup d'Etat du 18 brumaire, devint (18 germinal an VIII) conseiller général des Bouches-du-Rhône, vint habiter Romans (1815), et se vit frappé, en 1816, par la loi contre les régicides; il avait signé l'Acte additionnel.
Retiré d'abord à Constance (grand-duché de Bade) (6 février 1816), il demanda au gouvernement royal (13 décembre 1821) l'autorisation de rentrer en France: il était alors père de sept enfants, veuf et infirme. Sa demande, bien qu'appuyée par Boissy-d'Anglas et par Manuel, ne fut pas accueillie; l'état de sa santé l'obligea alors de se fixer à Nyon (Suisse), où il mourut.