Frédéric, Gaëtan La Rochefoucauld-Liancourt
1779 - 1863
- Informations générales
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- Né le 5 février 1779 à Paris ( - Généralité de Paris France)
- Décédé le 15 avril 1863 à Paris (Seine - France)
1779 - 1863
Député de 1827 à 1848, né à Paris (Généralité de Paris) le 5 février 1779, mort à Paris (Seine) le 15 avril 1863, dernier fils du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, et frère de François de La Rochefoucauld, duc de Liancourt (1765-1848) et d'Alexandre François de La Rochefoucauld, comte de Liancourt (1767-1841), il fut, sous le premier Empire, sous-préfet de Clermont (Oise), puis des Andelys (Eure). Louis XVIII le chargea d'une mission sur les frontières de la Suisse.
Puis il fut, le 17 novembre 1827, élu député du 1er arrondissement du Cher (Bourges), par 193 voix sur 310 votants et 354 inscrits , contre 88 à M. Royannez. Il siégea dans l'opposition constitutionnelle, et se signala par son attachement aux pures doctrines du gouvernement parlementaire : ce fut lui qui, dans la séance du 13 février 1828, déclara à la tribune que la souveraineté réside essentiellement dans la Chambre des députés.
Adversaire du cabinet Polignac, il vota avec les 221, fut réélu, le 23 juin 1830, par 195 voix sur 313 votants et 363 inscrits, adhéra au gouvernement de Louis-Philippe, et fut dès lors successivement réélu, pendant toute la durée du règne, avec l'appui de l'administration : le 5 juillet 1831, par 94 voix (179 votants, 222 inscrits), contre 76 à Michel de Bourges ; le 21 juin 1834, par 96 voix (181 votants, 219 inscrits), contre 75 à Michel de Bourges ; le 4 novembre 1837, par 135 voix (238 votants, 288 inscrits), contre 100 au même concurrent ; le 2 mars 1839, par 142 voix (246 votants ; le 9 juillet 1842, par 149 voix (229 votants, 291 inscrits), contre 43 au même concurrent : enfin, le 1er août 1846, par 156 voix (160 votants, 282 inscrits).
Au cours de ces diverses législatures, il opina le plus souvent avec la majorité, se prononça contre la réforme électorale, combattit cependant le système pénitentiaire du gouvernement et prit surtout une part active à la discussion sur l'émancipation des noirs. Il avait succédé à son père comme président de la Société de la Morale chrétienne.
Le marquis de La Rochefoucauld-Liancourt, rendu à la vie privée par les événements de 1848, consacra ses dernières années à des travaux littéraires.
Il a laissé des écrits nombreux et variés, entre autres, quelques vaudevilles, des tragédies, des fables, une traduction des Eglogues de Virgile ; une Notice sur l'arrondissement des Andelys ; des brochures politiques :
- Mémoires sur les finances de la France en 1816 ;
- De la Répression des délits de la presse (1817) ;
- Examen de la théorie et de la partique du système pénitentiaire (1840) ;
- De la mortalité cellulaire (1844) ;
- Discours prononcés à la Chambre des députés dans la discussion du projet de loi sur la réforme des prisons (1845), etc., etc.